LA GUERRE! LA PAIX D'OBAMA EST PLUS DANGEREUSE QUE LA GUERRE!

Par Arnold Lagémi Hébergé par Thérèse Zrihen-Dvir

28 septembre 2010

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Il faut être sourd et aveugle pour ne pas voir qu’Israéliens et Palestiniens traînent les pieds pour arriver à s’asseoir à la même table. Ces rencontres américaines ne déboucheront sur rien, si ce n’est à alimenter de chimères des estomacs avides d’illusions.

Sans soumettre le contenu du mot PAIX à une analyse au laser, tout le monde s’accordera à admettre que « faire la paix » suppose d’abord un état d’esprit propice à la concrétisation de l’objectif défini. Or, les Palestiniens n’en veulent manifestement pas. Quand pour la dernière fois, un leader palestinien a-t-il insisté sur la nécessité de mettre un terme, sinon au conflit, mais, aux conditions, du moins, pouvant le provoquer ?

Quant aux Israéliens, leur volonté de paix est indéniable mais leur comportement implique des contradictions qui n’en facilitent pas l’émergence.

Et Obama dans tout ce méli mélo ?

S’il croit que les négociations engagées permettront la paix, c’est que l’idée qu’il s’en fait est proche de celle du violeur pensant « faire l’amour !» Deux perspectives sont envisageables. Obama impose la paix aux protagonistes. Dans ce cas, c’est la PAX ROMANA, qui durera le temps qu’Obama sévira ! Ou alors, la paix l’indiffère, mais il fait semblant de s’en préoccuper car c’est le passage obligé pour tout occupant de la Maison Blanche !

Quelles que soient les conséquences de ces entretiens, elles risquent de s’inscrire, une fois de plus dans la désillusion car, le conflit israélo arabe s’est enraciné dans les consciences comme le ver dans le fruit. Ce n’est pas en convoquant les parties que le grand chef US y mettra un terme. Il n’y a que les naïfs pour croire à pareilles fadaises. C’est en encourageant dans le monde arabe surtout, par une politique constante, ferme et résolue, la propagation d’une vérité incontournable, à savoir que l’Etat d’Israël est un fait inéluctable.

 Après, bien après, dès lors que cette vérité s’imposera sans appréhension ou réserve, que l’Etat d’Israël ne sera pas accepté seulement du corps diplomatique, mais que le tracé de sa carte figurera sur tous les manuels scolaires arabes, que la Charte de l’OLP sera abrogée, bref, que « l’entité sioniste » sera acceptée par les consciences et non tolérée par les craintes, alors, la paix viendra après maturation, comme l’enfant après gestation.

En l’état, la paix d’Obama est plus dangereuse que la guerre, car elle dissimule la réalité par une mascarade où la possibilité d’une paix artificielle est jetée en pâture aux ingénus. La déconvenue risque d’être sévère !