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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

La dépravation des Nations Unies

15 Septembre 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Point de vue

Par Isi Leibler                                                                                                                                          

ileibler@netvision.net.il

 http://wordfromjerusalem.com/?p=3095

8 Septembre 2011 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©                                                        

 

Le 20 septembre, la vaste majorité des 193 pays membres des Nations Unies vont probablement « reconnaître » un Etat palestinien.

 La “reconnaissance” ne sera pas accompagnée de mises en garde sur le démantèlement des organisations terroristes de l’AP comme les ‘Brigades des Martyrs d’Al-Aksa’ ou la fin de l’incitation à la haine et au meurtre de Juifs et d’Israéliens qui envahit tous les niveaux de la société palestinienne. Il n’y aura aucune demande de démilitarisation. Pas plus que les négociations de l’AP pour s’unir avec le Hamas génocidaire ne seront entravées. Les Palestiniens ne seront pas obligés de reconnaître Israël comme un Etat juif et continueront d’exiger le droit des Arabes d’y retourner.

 La reprise de négociations avec Israël est improbable parce que les Palestiniens réalisent que leurs objectifs peuvent être plus efficacement atteints en faisant monter la pression internationale sur nous pour que nous fassions davantage de concessions unilatérales – et nous démanteler par étapes.

 Cet épisode sera suivi par Durban III, un festival de haine soutenu par l’ONU conçu pour délégitimer et diaboliser l’Etat juif. Le principal participant sera le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a prédit récemment que la reconnaissance par l’ONU d’un Etat palestinien représentera la première étape vers l’élimination inévitable de l’Etat juif. Comme les précédentes réunions en 2001 et 2009, cette soi-disant « conférence antiraciste » se concentrera essentiellement sur le crachat de venin sur Israël.

 Les fondateurs des Nations Unies, qui après la défaite du nazisme, ont adopté la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, n’auraient jamais pu entrevoir que l’organisation qu’ils ont créée deviendrait contrôlée par des dictatures et des tyrannies et serait transformée en une plateforme de promotion du génocide.

 Cela a été illustré par le représentant libyen servant de président de l’assemblée Générale de l’ONU en 2009, suivi en juillet de la même année par le Qatar avec l’Iran comme vice-président ; le président génocidaire iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est adressé de façon répétée à l’Assemblée Générale comme un hôte honorable ; la Corée du Nord, proliférateur connue d’armes nucléaires, a été élue pour présider la Conférence sur le Désarmement ; et l’Iran, trop fameuse pour la lapidation de femmes pour adultère, a été nommée à la Commission de l’ONU sur le Statut des Femmes.

 Mais rien ne surpasse l’étrange Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, dont 80 % des membres, selon l’index de ‘Freedom House’ de 2010, est composé de pays « non libres » ou partiellement libres. Sans surprise, des canailles sont nommées à des positions d’autorité. Ainsi nous avons Richard Falk, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens, qui a déclaré que les USA ont soutenu et exécuté les attaques du 11 septembre 2001, et qui a aussi récemment mis en ligne un dessin animé antisémite sur son site Internet. Son Comité consultatif est présidé par la marocaine Halima Warzawi, qui avait auparavant bloqué une tentative de condamnation de Saddam Hussein pour avoir gazé 30.000 Kurdes. Il comprend aussi le suisse Jean Ziegler, qui a fait l’éloge de Fidel Castro et du dictateur du Zimbabwe Robert Mugabe ; il est le cofondateur du « Prix Khaddafi International pour les Droits de l’Homme – dont les récipiendaires comprennent le négationniste de l’Holocauste Roger Garaudy, Louis Farrakhan et Hugo Chavez.

 Le bavardage sur les droits de l’homme initié par des Etats tyranniques qui infligent de monstrueuses injustices à leur propre peuple représente l’hypocrisie ultime. Les exemples abondent : la Libye a mis en avant une motion « pour mettre fin à toutes formes de discrimination raciale » ; l’Iran a appelé les USA à assurer l’application de la loi humanitaire internationale ; La Chine a exigé de mettre fin à la « force excessive par des organes d’application de la loi » ; et la Corée du Nord a appelé à l’interdiction de la torture./ Dans ce Conseil des Droits de l’Homme dégénéré de l’ONU, un environnement de pogrom domine, avec 70 % de toutes les résolutions dirigées contre Israël./ Cela s’applique aussi à l’Assemblée Générale, où la diabolisation, la délégitimation et l’attribution de tous les malheurs du monde à l’Etat juif sont une réminiscence du Moyen Age, où l’on reprochait aux Juifs d’être la source principale de tous les maux auxquels l’humanité était confrontée.

 Daniel Pipes estime que le nombre total de morts dans les conflits mondiaux depuis 1950 dépasse 85 millions./ Les 50.000 morts du conflit arabo-israélien comptent ainsi pour moins de 0.05 % du total. A ce jour, alors que des centaines de milliers de gens à travers le monde sont massacrés ou se voient refuser les droits humains élémentaires, l’ONU hypocrite n’a pas commandé de rapport d’une quelconque Commission Goldstone pour enquêter sur de tels massacres, mais elle consacre sans vergogne la plus grande part de son énergie à condamner les implantations israéliennes ou les constructions dans la Jerusalem juive.

 Hélas, d’abord du fait de la ‘Real Politik’, les pays de l’Europe des « lumières » - dont le sol est gorgé de sang juif depuis 2.000 ans, avec la culmination de l’Holocauste – sont au mieux, enclins à s’abstenir, mais plus récemment, ils ont adopté des résolutions anti-israéliennes primaires.

 Aussi comment devons-nous répondre au vote à venir sur l’Etat palestinien ? Nous devons nous mettre d’accord ensemble sur le fait que nous ne parviendrons jamais à la justice aux Nations Unies. La combinaison de pays islamiques, d’Etats voyous et de dictatures garantit que les résolutions les plus extrémistes contre Israël seront toujours largement soutenues.

 Reprocher au Premier ministre Benyamin Netanyahou l’état de affaires publiques parce qu’il n’est pas parvenu à un « plan » est tout simplement de la démagogie politique primitive. Quel « plan » au-delà de concessions unilatérales suicidaires pourrait être conçu pour satisfaire les Palestiniens ? Mais nous ne devons pas paniquer. Malgré la politique actuelle du président Barack Obama de négociation et de conciliation avec les extrémistes et les Etats islamiques, les USA empêcheront presque certainement le conseil de Sécurité de l’ONU d’imposer des sanctions et des boycotts contre Israël.

 Contrairement aux remarques hystériques récentes du ministre de la défense Ehud Barak, cela n’est pas un “tsunami diplomatique”, et nous devons prendre avantage de la plateforme de l’ONU pour porter le dossier d’Israël à nos amis et alliés.

 Nous devons garder à l’esprit que l’Assemblée Générale de l’ONU peut faire des proclamations, mais elle ne peut pas « créer » un Etat ou changer le statut sur place. A côté de cela, en l’absence de la protection de Tsahal à l’AP corrompue - un Hamastan génocidaire la chasserait – situation que même la plupart des pays européens ne souhaitent pas imposer à la région.

 Aujourd’hui, la plupart des Israéliens accepteraient un Etat palestinien – à condition que les Palestiniens répondent aux questions mentionnées dans le paragraphe liminaire de cet article. Jusqu’à ce qu’Abbas veuille bien reconnaître l’Etat juif et renoncer au « droit de retour », même Obama sera obligé d’exercer le veto américain au Conseil de Sécurité. Et si les Palestiniens recourent à la violence – Abbas a appelé à une « résistance populaire du type du Printemps Arabe » - nous devons nous préparer à vaincre nos adversaires comme nous l’avons fait dans le passé.

 Du côté positif, il y a des grondements au Congrès des Etats Unis reflétant une frustration fondamentale pour les 7.7 milliards de $ de fonds prélevés sur les contribuables américains et fournis à l’ONU, en dépit du fait que les objectifs originaux et nobles de l’Organisme mondial ont été inversés et qu’il a été transformé en une organisation dépravée.

 Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la puissante Commission des Affaires Etrangères du Parlement au Congrès, maintient que l’ONU n’a plus aucune crédibilité comme force de paix au Moyen-Orient. Elle s’oppose « au paiement par les USA d’un cinquième des factures de l’ONU pour ses activités anti-israéliennes comprenant le Conseil des Droits de l’Homme, une galerie de voyous dominée par des transgresseurs des droits de l’homme qui en use pour ignorer les véritables abus et s’attaquer à la place de façon incessante à Israël ».

 Elle remarque que « à l’ONU, l’argent parle et la rétention [d’information] fonctionne », remarquant qu’en 1989 Yasser Arafat pressa pour être membre à l’ONU en tant qu’ « Etat palestinien », mais son initiative fut stoppée aussitôt quand l’administration de George H.W. Bush (le père) menaça de couper le financement des USA à toute entité de l’ONU qui augmenterait le niveau du statut de la mission palestinienne.

 Elle a conclu qu’avec l’administration Obama refusant d’augmenter le financement américain pour défendre les intérêts des USA, le Congrès doit combler le fossé. Ainsi le 30 août, avec 57 co-signataires, elle a soumis le projet de loi de Réforme, de Responsabilité et de Transparence des Nations Unies, qui mettra fin aux contributions des USA à toute entité de l’ONU élevant le statut de la mission palestinienne.

 La loi demandera aussi que les USA se dissocient et cessent de financer le Conseil des Droits de l’Homme jusqu’à ce qu’il abroge sa résolution anti-israélienne permanente. La loi gèlera les contributions aux activités de l’ONU liées au rapport diffamatoire Goldstone et au festival de haine de Durban, et elle suspendra le soutien à l’UNWRA jusqu’à ce qu’elle ait cessé d’employer des terroristes.

 Ros-Lehtinen a déclaré qu’elle promouvait cette résolution « au nom de notre allié Israël et de toutes les démocraties libres, au nom de la paix et de la sécurité. Et afin de parvenir à une ONU qui respecte ses principes fondateurs »./ Le Sénat bloquera probablement cette résolution avec une marge étroite, et l’administration Obama amèrement condamné le projet de loi, auquel elle opposerait sans doute un veto.

 Mais le fait qu’une telle résolution puisse être soumis par la présidente de la Commission des affaires étrangères du congrès démontre une frustration croissante par rapport à l’ONU, qui pourrait plus tôt que prévu conduire à une confrontation avec cette odieuse organisation.

 Le Congrès est le phare brillant dans la difficulté actuelle à laquelle nous nous faisons face. A long terme, alors que le public américain perd de plus en plus ses illusions au sujet de l’attitude obséquieuse de l’administration Obama envers l’ONU décadente et partiale, il y a l’espoir que l’intervention du congrès réussira en définitive dans l’usage d el’influence des USA pour mettre fin à un comportement aussi scandaleux.

 Pendant ce temps, nous devons rester résolus et tenir fermes.

 

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