Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a décidé d’accepter une requête émise par la Jordanie pour interdire officiellement Israël de faire des fouilles archéologiques près de la Porte des Maghrébins dans la Vieille Ville de Jérusalem.
La requête de l’UNESCO appelle à la cessation immédiate de tous les travaux de rénovation effectués sur le pont des Maghrébins, qui mène de la place du Mur occidental à Jérusalem à la à la mosquée al-Aqsa et du Mont du Temple. Israël et la Jordanie avait déjà accepté que le pont existant doit être rasé pour des raisons de sécurité. Mais l’accord prévoit également la reconstruction d’un point sur le nouveau site.
La pétition de la Jordanie, également signée par l’Egypte, l’Irak et à Bahreïn, a été acceptée par “un vote unanime de 21 nations de l’UNESCO. Seul l’Australie, la Suisse, Brésil et le Mexique ont exprimé leurs réserves sur le fort sentiment anti-Israélien utilisé dans cette résolution… Mais personne ne s’est opposé au vote !
Ces 4 nations, avec la Suède et l’Estonie, ont par ailleurs demandé un report du débat sur la question… mais la Jordanie à refusée l’offre, interdisant aux israéliens de faire ce qu’ils veulent chez eux.
L’ambassadeur d’Israël à l’UNESCO, Nimrod Barkan, qui a un statut d’observateur, a tenté de s’adresser au comité, mais l’Egypte est opposé et lui a refusé la parole.
Le Comité du patrimoine mondial a également dit qu’il voulait une mission de l’UNESCO pour visiter le site afin de s’assurer que le travail a été suspendu. Israël a annoncé en réponse qu’il ne permettra pas une telle démarche.
Au ministère des affaires étrangères israéliens, ont est “choqué” et “scandalisé” par les méthodes jordaniennes. “Ils nous ont menti à nous et aux américains d’une manière incroyable. La chose la plus étonnante est qu’ils ne mentionnent même pas l’accord entre Israël et la Jordanie”, a déclaré Barkan.
Même maîtres de leurs destins, les juifs d’Israël se voient donc privés, s’ils écoutaient les étrangers, d’étudier leur propre histoire sur leur propre terre.