L'histoire de la lutte pour la terre d'Israël

Par Dr. Haim Shine

Pour Israel Hayom

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Adapté par Mordeh'aï ©2012 pour le bmog malaassot.com

Les ancêtres du Caveau des Patriarches à Hébron, devront attendre leurs voisins de la maison achetée au prix fort, et qui a été évacuée, que  l'administration civile de la Judée-Samarie permette à ces nouveaux voisins d'emménager à côté d'eux. Les ancêtres ont attendu deux mille ans, ils peuvent attendre encore un peu .

Pas un jour ne s'est écoulé depuis l'évacuation et le tir de la roquette Grad sur Eilat depuis la péninsule du Sinaï  qui ne nous a rappelé que la vraie bataille est sur la Terre entière d'Israël. Elle ne s'arrête pas à la maison d'Hébron, qui lui a déjà valu le surnom de "la maison contestée." En effet, l'histoire de cette maison est l'histoire de tout Israël, qui, depuis que les Juifs ont commencé à y revenir depuis la seconde moitié du 19ème siècle, a été une «maison contestée."

En fait, l'Etat d'Israël est indépendant, fort et prospère, et dans un état constant de contestation. Toute personne qui connaît l'histoire du monde sait que les Juifs, depuis des milliers d'années, ont été une nation ennemie. Ainsi, il n'est pas étonnant que, nous lisions le Livre d'Esther chaque année, décrivant notre salut de Haman, nous récitons: "Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui as pris nos querelles, qui as jugé nos jugements, qui as pris la vengeance pour nous "(Talmud de Babylone, Meguila Tractate, chap. 3, p. 21).

Les infractions alléguées à l'ordre public ont accompagné les Juifs depuis des générations. On pourrait arguer que, dans la pratique, quelque soit le lieu où les Juifs ont vécu, ils ont été considérés comme une menace à l'ordre public. Même de nos jours, les résidents de Tel-Aviv sont considérés comme des violeurs de l'ordre public mondial. Il est de fait que beaucoup de gens à travers le monde sont convaincus que si Tel-Aviv n'existait pas, les Iraniens n'auraient pas besoin de bombe nucléaire et donc les prix mondiaux du pétrole seraient remarquablement bon marché. Il n'ya aucune différence entre les deux tours luxueuses de la ville et la maison contestée à Hébron.

Le retour des Juifs à Sion, après deux mille ans d'exil a changé radicalement l'histoire. Un tel phénomène n'avait pas de précédent dans l'histoire humaine. Les Israéliens ont effectué une reprise rapide de l'hébreu, une langue morte, en renouvelant les jours de gloire d'avant la Diaspora. En Israël, les Juifs ont construit une armée magnifique et un établissement scientifique réputé. Tous ces efforts ont été faits afin que les Juifs ne soient plus considérés comme une nuisance publique dans les pays autour du monde.

Avec l'histoire de la maison contestée de Hébron, il est difficile d'entendre  l'invocation  de "mise en danger de l'ordre public",  par l'Administration civile, qui est subordonnée à l'établissement de la sécurité d'Israël. Effectivement, celui qui ne peut pas imposer l'ordre civil dans un endroit où les Juifs ont acheté des terres et des maisons ne peut juridiquement pas protéger le droit des Juifs de vivre à Jérusalem.

La plupart des habitants arabes de Hébron ont accepté le fait que les Juifs vivent aux côtés et parmi eux. Une fois qu'ils intériorisé le fait que les Juifs ne seront pas permettre à un autre massacre d'Hébron, comme ils sont venus à la conclusion correcte que la réalité de la vie est plus forte que toute incitation débridée. C'est un fait que le bureau du procureur de l'Etat et l'Administration civile n'ont pas encore compris: le peuple d'Israël sont retournés à la Judée et la Samarie, toujours à construire et à reconstruire.

La plupart des résidents arabes de Hebron ont accepté le fait que les Juifs vivent côte à côte et parmi eux. Dès qu'ils ont intériorisé le fait que les Juifs ne permettront pas un autre massacre dans Hebron, comme ce fut le cas lors des émeutes de 1929, ils en sont venus à la conclusion que la réalité de la vie est forte

La lutte pour la maison contestée n'est pas entre les colons juifs et les soi-disant  Palestiniens de Hébron. Il s'agit d'une lutte interne entre la majorité juive en Israël, attachée à leur patrimoine national, et un groupe minoritaire qui croit qu'il peut changer le cours de l'histoire juive. Cette minorité veut seulement un petit pays, dans les frontières de 1967, un petit animal de compagnie face à un monde fou et cruel.

Pessa'h est la fête de la liberté; une expression noble de notre désir de liberté et de la libération du joug des étrangers. Espérons que, pour cette Pâque, nous serons de nouveau libérés du joug de l'esclavage et de la servitude que nous plaçons sur nous-mêmes, en raison de l'humilité et d'un sentiment d'infériorité nationale.