L'effet Mizrahi Shahar

Par : "Moshe Feiglin

 7 Mars 2012

http://www.jewishpress.com/indepth/columns/moshe-feiglin/the-shahar-mizrahi-effect/

"Il est impossible de ne pas faire un lien entre l'intentionnel exécutant au fil de l'agent de police ce vendredi soir par un voleur de voiture arabe et l'histoire de Shahar Mizrahi."

Il y a un certain nombre d'années, l'agent de police Shahar Mizrahi a estimé que sa vie était en danger quand un voleur de voiture arabe a tenté de le renverser. Mizrahi a tiré et blessé mortellement son agresseur et a été condamné à 15 mois d'emprisonnement. Il a interjeté l'appel devant la Cour Suprême, et la Cour, dirigée par le juge en chef Dorit Beinisch, a doublé sa peine à 30 mois.

Les agents de police qui ont tenté d'arrêter le voleur de voiture arabe menaçant de les exécuter ce vendredi soir se sont bien souvenus du précédent Shahar Mizrahi. Et aucun d'eux n'a voulu mettre fin à sa carrière en prison.

Un officier a été tué, un autre écrasé contre le pare-brise, jeté en l'air et grièvement blessé. Je ne connais pas toute l'étendue des blessures de l'agent de police, mais il restera sans doute infirme  sa vie entière,  il n'est pas facile de s'en remettre de telles blessures aussi graves. C'est Beinisch et ses collègues favorables au  verdict de Mizrahi qui sont responsables de la dépréciation de la vie des agents de la police.

Il n'y a pas seulement  que la police, qui soit vulnérable ; C'est aussi les soldats israéliens. Les décisions de la Haute Cour sur la procédure d'arrestation d'un suspect rendent extrêmement difficile de prendre un suspect par surprise. Cela a rendu la vie des soldats moins précieuse que celle des ennemis d'Israël.

N'oublions pas la Loi proposée par le Député Yariv Levin qui nécessitait une audience de la Knesset pour tous les candidats à la Haute Cour, elle a été enterrée par le premier ministre.

La Loi exigeait que les représentants du peuple, dont leur représentation est plus ou moins proportionnelle à celle de leurs opinions dans la société israélienne exprimées lors des élections, poserait aux candidats diverses questions. - Quel sort légal  réserveriez-vous à un policier ou à un soldat qui,  se sentant directement  menacé  tire afin d'éliminer la menace, et seriez-vous d'avis de répondre qu'ils n'en ont  pas le droit ?

Quel candidat au poste de juge de la Haute Cour  passerait cette audition ?

Si le juge Salim Jubran de la Haute Cour de Justice ( celui qui a refusé la semaine dernière de chanter l'hymne national lors d'un événement officiel de l'État) avait répondu non à la question de savoir s'il devait chanter « l'Hatikvah » lors de cérémonies officielles, c'eut été un progrès qu'il passe l'audition devant les représentants du peuple (donc de leurs électeurs)?

Il est impossible d'échapper à l'impression de déconnexion entre les juges et la société, elle engendre finalement des décisions juridiques qui expriment le mépris de la vie des citoyens d'Israël.

Certes, nous pouvons espérer que la Loi de l'audience viendra une nouvelle fois devant la Knesset pour un vote d'adhésion des députés.

Le Nouveau President de la Cour Suprême Asher Grunis a une approche beaucoup plus simplifiée du rôle de la Haute Cour, mais ce n'est pas encore la panacée loin s'en faut pour résoudre les origines du problème : le système le plus solide d' Israël – le système qui se coopte et qui n'est  soumis à aucune appréciation du peuple – qui ne dépend surtout que de l'intégrité du juge.

Le problème fondamental est que la complète déconnexion entre les juges de la Haute Cour et la société, ne sera pas résolue en changeant de président de la Cour. Le statut de la Haute Cour va continuer à déplaire jusqu'à ce que le peuple qui croit que l'organisme qui est censé le protéger représente véritablement un danger pour la société israélienne et ses valeurs.