Kouchner et Moratinos se défendent. Lieberman les remet à genoux…

Source : http://jssnews.com

Cet article fait suite à celui publié pus tôt et disponible ici : Avigdor Lieberman donne une leçon d’histoire à Bernard Kouchner.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman aurait tellement voulu que Kouchner et Moratinos, ces deux hurluberlus sans aucune crédibilité tant nationale qu’internationale, cessent de dire et de faire n’importe quoi pour toujours mettre plus de pression sur Jérusalem. Malheureusement, ils sont têtus comme des… ânes!

Ils pensaient avoir eu le dernier mot... Mais malgré leurs airs moqueurs et moralisateurs, Lieberman ne s'est pas laissé faire!

C’est Moratinos qui a le plus osé se défendre. Il ne faut pas compter sur Kouchner pour dire aux israéliens la vérité en face. Non, Kouchner, il aime les poignards dans le dos. Il critiquera Lieberman comme il le fait tout le temps: quand il est loin de lui.

Moratinos donc, a prit la parole au nom de son collègue pour raconter des énormités aussi inintéressantes que peu surprenantes: «Si nous ne jouions pas un rôle important dans la résolution du conflit, Lieberman ne parlerait pas ainsi.»… Hum, hum… Parlons nous bien de l’Europe jouant un rôle important au Proche-Orient ? Car à part les sommes considérables prises sur les impôts des européens pour construire des mosquées dans les territoires palestiniens, je ne vois pas le rôle que l’Europe joue dans la région !

Puis, et c’est là que l’on s’aperçoit que les espagnols sont plus francs que les français, il dit: «Qui a sauvé l’Autorité Palestinienne ? Les Européens. Non seulement financièrement, mais politiquement aussi.» De quoi mettre un peu plus mal à l’aise Abou Mazen qui fait tout pour montrer au Hamas que si c’est lui le boss, c’est uniquement car lui le décide !

Le plus amusant dans ces déclarations est le fait que Moratinos comme Kouchner sont les deux seules personnalités au monde à rester optimiste sur les négociations de paix.

Et Kouchner de nous composer un poème digne des plus grands socialistes. Un poème que je dédicacerais, enfin si j’étais lui, au sort des Roms expulsés par son propre gouvernement: «Oui, l’Europe a sa part de problèmes, mais nous sommes aussi à prendre en exemple pour la résolution des conflits. L’Europe est composée de 27 nations qui étaient en guerre depuis des centaines d’années.» En effet mais ce qu’il ne dit pas c’est que si les nations européennes sont en paix, les peuples le sont moins. Les Roms peuvent en certifier. Mais les différents combats qui parsème la Belgique, la Suède, l’Irlande, les Pays-Bas, ou encore la Suisse, prouvent bien que les esprits ne sont pas tranquilles. Surtout à l’heure où le plombier polonais (ou le maçon algérien) promettent de revenir plus fort et plus nombreux!

Mais Lieberman est décidément le plus malin. C’est le plus détesté des politiciens au monde, mais il n’en reste pas moins qu’il est définitivement le plus malin: «Je n’ai réprimandé personne. Nous parlions juste entre amis» a t-il expliqué lors d’une réunion au sein de son parti. «Contrairement aux rapports lus ici ou là, nous avons très bien mangé et l’ambiance était honnête. Nous parlions ouvertement. Entre amis. Puis j’ai simplement expliqué que le conflit israélo-palestinien n’est pas le nombril du monde». Et comme il a raison… Mais comme tout le monde s’en fiche du reste du monde…

Puis, tranquillement mais sûrement, il a poursuivi : «Regardez en Europe, ils ont passé des lois pour interdire la burqa et la construction de minarets, personne ne s’est excité!”, dit-il. «Je ne suggère pas là à Israël de voter ces lois mais il faut savoir dire la vérité sans ciller. Au Moyen-Orient les plus faibles ne survivent pas, seuls les forts survivent ici.”

Vite Bernard, repars donc de cette région… Lieberman le répète encore: «Ici, les faibles ne survivent pas !»