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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Kibboutz : Autrefois fer de lance de l'égalitarisme,

18 Octobre 2009 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Société

Kibboutz : le royaume des inégalités ?                             
18.10.09 
Par SHARON WROBEL pour JPOST                    
 Un agriculteur rémunéré à 4 000 shekels, un notable à 17 000 shekels... L'idéal du kibboutz a pris du plomb dans l'aile


Autrefois fer de lance de l'égalitarisme, les kibboutzim qui se sont privatisés se lancent un nouveau défi : combattre les inégalités de salaires.

Les habitants sont appelés à voter le 15 octobre pour mettre en place des réformes drastiques. Objectif : réduire l'écart entre les rémunérations. Aujourd'hui, les revenus les plus élevés sont quatre fois supérieurs aux salaires les plus bas. Le Mouvement des kibboutzim veut réduire cet écart à trois.

Exemple : à l'heure actuelle, les agriculteurs perçoivent un salaire mensuel de 4 100 shekels en moyenne, alors que les notables de la communauté comme le président du conseil local reçoivent un salaire allant de 15 500 shekels à 17 200 shekels par mois.

Deux habitants sur trois gagnent moins de 7 000 shekels

Une enquête réalisée, il y a deux mois, sur l'ensemble des 190 kibboutzim privatisés révèle que 69 % de ses membres ont un salaire inférieur à 7 000 shekels pour 11 % seulement

bénéficiant d'un revenu supérieur à 9 000 shekels. Pourtant, la majorité des habitants ne s'estime pas dans une situation économique délicate : 60 % déclarent gagner un bon salaire.

Néanmoins, l'évaluation des revenus est particulière dans un kibboutz. La majorité des habitants ne paie pas de loyers et de nombreuses dépenses sont prises en charge par la collectivité. Le vote du 15 octobre devra aussi se prononcer sur la mise en place d'une taxe proportionnelle aux salaires afin d'établir un fond de solidarité.

A l'heure actuelle on compte 256 kibboutzim en Israël, dont 16 religieux. Les 190 kibboutzim, privatisés ces dernières années, ont subi une véritable mutation administrative, mais aussi et surtout idéologique. Dans ces nouveaux kibboutzim, chaque membre a la responsabilité de gagner sa vie.

Mais la communauté possède un système scolaire propre, une couverture sociale et de retraite accessible aux plus démunis. Des services qui ne pourront se substituer qu'avec une taxe sur les salaires. Après la vague de privatisation, un retour aux sources devient une nécessité dans les kibboutzim privatisés.

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