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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

ISRAËL-DUBAIÏ-HAMAS

17 Février 2010 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Réflexions

EDITO ISRAËL-DUBAIÏ-HAMAS : UNE LIQUIDATION OPEREE HORS TOUTE DISCRETION, SOUS LES YEUX DES CAMERAS DE SURVEILLANCE…BIZARRE, NON?

 Par Mati Ben-Avraham d'ISRAELVALLEY
Publié le 17 février 2010

Mati Ben Avraham


Trois mots constituent une règle incontournable dans les milieux du renseignement : prudence, discrétion, efficacité. Aujourd’hui encore, s’il est de mode de pointer Israël du doigt après chaque opération de cet ordre, un grand point d’interrogation continue à figurer sur les dossiers des liquidations d’Imad Mughniyeh, figure emblématique du Hezbollah, à Damas, du brigadier-général syrien Mohamed Suleyman, proche du président Bachar el Assad, qui assurait la liaison entre l’Iran et le Hezbollah, à Damas également et le scientifique nucléaire iranien Massoud Ali Mohammadi à Téhéran. Seuls les commanditaires et exécuteurs connaissent le fin mot de ces affaires.


Or voilà que, en ce qui concerne la liquidation de Mahmoud Abdel Raouf al Mabhouh, le 20 janvier dernier, les autorités de Dubaï détaillent point par point le déroulement de l’opération, vidéos des caméras de surveillance à l’appui, divulgation des identités des agents d’exécution dépêchés sur place et publication de leurs photos d’identité.


Bien entendu, comme on ne prête qu’aux riches, Israël se retrouve sur le banc des accusés car, disent les spécialistes de la chose, aussi bien en Occident que dans la région, la minutie de l’opération relève du savoir-faire israélien. Merci.


Mais, quel savoir-faire, en l’occurrence? A quoi jouaient ces agents d’action qui vont, viennent d’un hôtel à l’autre, échangent des propos, comme s’ils ignoraient que ces établissements étaient truffés de caméras, de micros – de même que l’aéroport d’ailleurs. S’ils avaient voulu se faire repérer, ils n’auraient pas mieux agi.


Et puis, pourquoi autant de monde? Pour un homme qu’il aurait peut-être mieux valu de laisser en vie pour identifier tous ses contacts et filières? 11, 12, voire 17 agents. Que la phase technique de collecte d’informations sur la cible, puis celle de la mise au point de la phase terminale occupent pas mal de gens, ok.

Mais, sitôt le plan opérationnel établi, le mode de liquidation choisi, la tâche est généralement dévolue à une équipe des plus réduites, qui s’entoure d’un luxe de précautions pour, justement, passée inaperçue, ne pas laisser de traces.


A moins que le service de renseignement impliqué ait sous-estimé la capacité des enquêteurs locaux, leur professionnalisme. Qu’il les ait jugés incapables de visionner et d’analyser les dizaines de cassettes enregistrées en des endroits différents. Une faute, une grossière faute de la part du service, quel qu’il soit.

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