Retard des fouilles archéologiques
par Yéochoua Sultan pour A7
Jeudi 10/09/2009
Le juge du tribunal de district, Noam Solberg, a en partie approuvé la requête des organismes arabes et d’extrême-gauche qui ont exigé la suspension du développement et des travaux dans la Cité de David. « Les travaux d’installation électriques », de même que « la construction de nouveaux murs, les travaux d’aménagement du paysage et la pose de trottoirs doivent obtenir des autorisations en vertu de la Règlementation sur les projets et la construction.
Les autres revendications sont rejetées », a mentionné le juge. La municipalité de Jérusalem et le ministère des Transports ont élaboré un projet de grande envergure destiné à améliorer les infrastructures publiques de la Cité de David, située en contrebas de la muraille d’enceinte de la vieille ville, non loin de la Porte des Immondices.
Les travaux doivent s’appliquer à cinq des voies les plus empruntées, aux escaliers qui descendent jusqu’au fond de la vallée, Ma’aloth David, et au chemin qui mène à la célèbre source souterraine, le Chiloa’h, qui alimentait la ville en eau potable pendant la période des rois de la maison de Juda.
Il est question d’améliorer la qualité des parkings et d’en augmenter la capacité, prendre de nombreuses mesures destinées à décongestionner le quartier, remplacer le système de drainage des eaux usées, permettre un meilleur éclairage en renouvelant les anciennes installations, poser du carrelage, des bancs et planter des arbres.
Les plaignants ont prétendu que les travaux porteraient atteinte à la qualité de vie du quartier, que les changements au niveau de la circulation bousculeraient les habitudes des habitants, et que l’interdiction de stationner dans des endroits qui bloquent la circulation obligerait les gens à effectuer de longs trajets à pied. Ils ont soutenu que la période des travaux allait être très pénible et que la sauvegarde et la mise en valeur des sites archéologiques prendraient de la place.
Ils n’ont pas mentionné les protections sous formes de murets de pierre destinés à protéger des chèvres les anciens caveaux remontant à l’époque des Rois. De plus, ils se plaignent que les plans des travaux ne leur ont pas été remis, malgré de nombreuses demandes déposées en ce sens.
Les associations d’extrême-gauche ont tenté d’exploiter un alinéa de la loi sur la construction dans ce site classé « domaine public ouvert particulier ». En revanche, les travaux qui congestionnent le centre-ville et les principaux axes routiers depuis près de deux ans n’ont pas été remis en cause.
La semaine dernière, une muraille datant de la période d’Abraham y a été mise à jour. Ce n’est que récemment que le tombeau du principal commentateur de la Mishna, Le Barténoura, a été enfin localisée dans la Cité de David.
L’association « Elad Yr David », fondée en 1986, avec son directeur David Beery, lutte depuis plusieurs années pour autoriser les Juifs à s’y réinstaller, après qu’ils en furent totalement chassés par les Jordaniens à l’issue de la guerre de 48. En 2007, quelque 75 familles y habitaient. Un combat important remporté par l’association a permis récemment de faire valoir les droits d’Israël sur un imposant bâtiment appartenant à une communauté de Juifs originaires du Yemen, dont les représentants ont remis leurs titres de propriété à l’association Elad, après qu’une demande aux instances soit restée lettre morte, et a rejeté les documents falsifiés présentés par des groupes d’extrême-gauche.
Bien que les terres avaient été dûment acquises et payées par le baron de Rothschild au début du siècle dernier, l’association doit payer à prix fort la moindre parcelle récupérée. Des efforts importants sont investis pour retrouver sur le terrain les liens multimillénaires qui unissent le peuple juif et Jérusalem, quand ce site, d’où était puisée l’eau ramenée au Temple dans le cadre de Simhat Bet Hachaéva, pendant la fête des Cabanes, abrite des vestiges importants mis à jours par les fouilles.
Jeudi 10/09/2009
Le juge du tribunal de district, Noam Solberg, a en partie approuvé la requête des organismes arabes et d’extrême-gauche qui ont exigé la suspension du développement et des travaux dans la Cité de David. « Les travaux d’installation électriques », de même que « la construction de nouveaux murs, les travaux d’aménagement du paysage et la pose de trottoirs doivent obtenir des autorisations en vertu de la Règlementation sur les projets et la construction.
Les autres revendications sont rejetées », a mentionné le juge. La municipalité de Jérusalem et le ministère des Transports ont élaboré un projet de grande envergure destiné à améliorer les infrastructures publiques de la Cité de David, située en contrebas de la muraille d’enceinte de la vieille ville, non loin de la Porte des Immondices.
Les travaux doivent s’appliquer à cinq des voies les plus empruntées, aux escaliers qui descendent jusqu’au fond de la vallée, Ma’aloth David, et au chemin qui mène à la célèbre source souterraine, le Chiloa’h, qui alimentait la ville en eau potable pendant la période des rois de la maison de Juda.
Il est question d’améliorer la qualité des parkings et d’en augmenter la capacité, prendre de nombreuses mesures destinées à décongestionner le quartier, remplacer le système de drainage des eaux usées, permettre un meilleur éclairage en renouvelant les anciennes installations, poser du carrelage, des bancs et planter des arbres.
Les plaignants ont prétendu que les travaux porteraient atteinte à la qualité de vie du quartier, que les changements au niveau de la circulation bousculeraient les habitudes des habitants, et que l’interdiction de stationner dans des endroits qui bloquent la circulation obligerait les gens à effectuer de longs trajets à pied. Ils ont soutenu que la période des travaux allait être très pénible et que la sauvegarde et la mise en valeur des sites archéologiques prendraient de la place.
Ils n’ont pas mentionné les protections sous formes de murets de pierre destinés à protéger des chèvres les anciens caveaux remontant à l’époque des Rois. De plus, ils se plaignent que les plans des travaux ne leur ont pas été remis, malgré de nombreuses demandes déposées en ce sens.
Les associations d’extrême-gauche ont tenté d’exploiter un alinéa de la loi sur la construction dans ce site classé « domaine public ouvert particulier ». En revanche, les travaux qui congestionnent le centre-ville et les principaux axes routiers depuis près de deux ans n’ont pas été remis en cause.
La semaine dernière, une muraille datant de la période d’Abraham y a été mise à jour. Ce n’est que récemment que le tombeau du principal commentateur de la Mishna, Le Barténoura, a été enfin localisée dans la Cité de David.
L’association « Elad Yr David », fondée en 1986, avec son directeur David Beery, lutte depuis plusieurs années pour autoriser les Juifs à s’y réinstaller, après qu’ils en furent totalement chassés par les Jordaniens à l’issue de la guerre de 48. En 2007, quelque 75 familles y habitaient. Un combat important remporté par l’association a permis récemment de faire valoir les droits d’Israël sur un imposant bâtiment appartenant à une communauté de Juifs originaires du Yemen, dont les représentants ont remis leurs titres de propriété à l’association Elad, après qu’une demande aux instances soit restée lettre morte, et a rejeté les documents falsifiés présentés par des groupes d’extrême-gauche.
Bien que les terres avaient été dûment acquises et payées par le baron de Rothschild au début du siècle dernier, l’association doit payer à prix fort la moindre parcelle récupérée. Des efforts importants sont investis pour retrouver sur le terrain les liens multimillénaires qui unissent le peuple juif et Jérusalem, quand ce site, d’où était puisée l’eau ramenée au Temple dans le cadre de Simhat Bet Hachaéva, pendant la fête des Cabanes, abrite des vestiges importants mis à jours par les fouilles.
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