Le peuple juif… inventé ? Du négationnisme à l'état pur.
Source : Géopolitiquebiblique
J'ai fait en son temps une analyse de son livre - trop soft, je m'en rends compte aujourd'hui - et je concluais par "Shlomo Sand, à l'instar d'Avroum Burg, apporte sa pierre poreuse, et j'espère putrescible, aux ennemis d'Israël, trop heureux de pouvoir fonder leur argumentation dévastatrice sur le non droit d'Israël à sa terre"..
Ça n'a pas manqué, car Shlomo vient de se voir décerner un des prix littéraires les plus prestigieux, le prix “Aujourd'hui”, par un jury composé des plus éminents journalistes que compte la France: Je les cite en gras :
Jacques Julliard, Christine Clerc, Jean Boissonnat, Alain Duhamel, Jean Ferniot, Franz-Olivier Giesbert, Catherine Nay, Alain-Gérard Slama, Philippe Tesson… et quelques autres.
Je ne reviendrais pas sur le livre – article joint ci dessous - mais j'aimerais insister sur les membres du Jury. La fine fleur de l'intelligentsia journalistique française s'extasie sur le négationnisme d'un auteur qui va beaucoup plus loin que Faurisson, Dieudonné, Williamson et Le Pen réunis.
Pourquoi ? Parce que l'auteur, historien (alors que le livre n'est en aucune façon un livre d'histoire mais de la graine à moudre à tous ceux qui contestent à israël un quelconque droit à sa terre) est Israélien, et qui plus est, professeur à l'université de Tel-Aviv. Caution morale pour ces intellectuels français - comme les Néturéi Karta sont la caution juive d'Ahmadinejad - qui désormais, pourront cracher tout le venin qu'ils retenaient, à grand peine, sur Israël.
Ce n'est pas grave, je vois d'ici un nouveau prix littéraire dont les membres du jury seraient composés par Tariq Ramadan, Leila Shahid, Mgr Williamson, Faurisson et quelques autres intellectuels musulmans et chrétiens politiquement corrects. Le prix pourrait s'intituler: “Amitiés islamo-chrétiennes” et le premier lauréat serait Shlomo Sand, à l'instar de leurs collègues français qui ont donné le ton.
Encore mieux: les organisateurs de Durban 2 devraient inviter Shlomo Sand à leur sauterie et lui permettre de faire le discours d'inauguration; pas mieux placé que lui.
La France pourrait aussi annoncer sa participation à Durban en justifiant sa participation par les thèses développées par Shlomo Sand, récompensées par un Prix littéraire . Le peuple juif étant inventé de toutes pièces, il n'y a pas de raison que les imposteurs qui le représentent aujourd'hui en Israël ne soient pas condamnés à .... laisser la place aux véritables propriétaires. Et ainsi de suite.
“Aujourd'hui”, comme le titre du Prix littéraire, c'est Pourim, Aman et ses fils furent pendus à la potence destinée à Mordehaï Hayéoudi , le juif Mardoché, qui serait une pure invention, selon Shlomo Sand. Sans faire de mauvais jeux de mots, le Sand-sable est emporté par le vent, et il en sera ainsi des Rechaïm. Comme le sable, Sand, les journalistes bon teint, les prix littéraires ignominieux, Durban et les Etats qui y participeront, seront emportés par le vent, pour peu qu' Hachém y mette bon ordre. Ça c'est déjà passé à Pourim, il y a quelques années; il n'y a pas de raison pour que ça ne se reproduise ! Au passage, chapeau bas à Berlusconi qui a su dire m. aux endurbanés
Le peuple juif… inventé ? Du négationnisme à l'état pur.
Une nouvelle forme de négationnisme universitaire israélien, qui contribue à contester le droit des juifs à la terre d'Israël.
Des amis bien intentionnés, m'ont offert un livre paru aux éditions Fayard, écrit par un historien israélien, du nom de Shlomo Sand. Le titre de l'ouvrage "Comment le peuple juif fut inventé" explicite parfaitement les intentions de l'auteur: tenter de prouver que le droit des juifs à une terre qui fut la leur a été gentiment fabriqué par les historiens de la fin du XIX e siècle, ainsi que par les fondateurs de l'Etat, à savoir Ben Gourion et Ben Zvi, mais qu'en définitive, ils y ont encore moins droit que le fellah palestinien, installé depuis des lustres, dans l'ex royaume de Juda.
L'auteur nous explique, avec beaucoup de maestria, qu'en fait, la destruction du Temple en +70 n'a absolument pas généré d'exil, parce que les Romains, d'une part, n'avaient pas pour coutume d'exiler les peuples conquis, et que d'autre part, le moyens maritimes à l’époque, faisaient défaut pour renvoyer au delà des mers une population aussi nombreuse. Par conséquent les habitants du royaume de Juda continuèrent gentiment à cultiver les terres de Palestine, et que les fellahs ne sont jamais que les ex Juifs de Judée, qui n'ont jamais quitté "la terre de leurs ancêtres". Bien entendu, l'influence de l'Islam, et en particulier, l'invasion arabe de la Palestine, les amena à s’islamiser, mais qu'à cela ne tienne, ils sont les authentiques héritiers du royaume de Judée ; donc plus israéliens qu'eux, tu meurs!.
La création ex nihilo du peuple juif est également largement démontrée, par l'absence de tout trouvaille archéologique se rapportant au règne de David et de Salomon, par la Bible qui n'est qu'un mythe élaboré , par des scribes, à travers les âges, par la démonstration brillante que les juifs d'Afrique du Nord, donc ceux d'Espagne, ne sont que les descendants des Berbères, et qu'il en est de même des juifs Ashkénazes, qui descendraient en majorité des Khazars.
Mélangez le tout et concluez par vous mêmes: le peuple juif est une vaste plaisanterie, largement concoctée, d'après Sand, par l'Eglise catholique, qui avait tout intérêt à prouver que le peuple déicide avait été banni et exilé, à cause de ses fautes et de sa non reconnaissance de Jésus.
Je résume très succinctement un livre dense de 450 pages, fort érudit, qui prouve que l'auteur n'est pas n'importe qui; Shlomo Sand est en effet professeur d'histoire à l'université de Tel-Aviv.
Ce qui est dérangeant avec ce livre, c'est le mélange de faits, à priori incontestables, tels que le prosélytisme actif des juifs, avant, et même après, la destruction du Temple, qui conduisit à un accroissement important de la population appliquant peu ou prou la Loi mosaïque, et les conclusions qu'en tire l'auteur, à savoir la totale hétérogénéité du peuple juif, qui n'en est pas un, composé de bric et de broc, ce qui ne lui confère aucun destin et aucun droit, et surtout pas celui de réclamer la terre de ses ancêtres, puisque des ancêtres, il n'en a pas. Qui plus est, Sand ( j'ai envie de l'appeler George) tente de démontrer que les survivants du royaume de Juda ne sont autres que les cultivateurs et éleveurs judéo-arabo-palestiniens, qui ont continué à fonctionner sur ce territoire, devenu par la grâce romaine, la Palestine
Shlomo Sand, à l'instar d'Avroum Burg (voir mes articles sur ce triste sire) apporte sa pierre poreuse, et j'espère putrescible, aux ennemis d'Israël, trop heureux de pouvoir fonder leur argumentation dévastatrice sur le non droit d'Israël à sa terre.
En définitive, un ouvrage bien documenté mais pas recommandable; il y en a tant d'autres à se mettre sous la dent.
17 Octobre 2008