C' est clair Gaza de 2009 n’est pas Stalingrad de 1944.
Repas Gratuit pour le Hamas
15/02/2009
Tim Butcher, le correspondant du quotidien britannique, Daily Telegraph, a écrit dans son reportage publié après la guerre à
Gaza : « Les cibles ont été sélectionnées et puis visées… mais presque toujours avec des munitions de précision… J’ai été frappé par la manière dont Gaza ne semblait pas
avoir changé. Le paysage était toujours miteux, en piteux état, misérable et mal entretenu pendant des décennies, et les derniers bombardements n’ont pas fait de grande différence. Une
chose est claire, la ville de Gaza de 2009 n’est pas Stalingrad de 1944 ».
En dépit de ces affirmations, nous entendons depuis 1996, le même son de cloche de la part des ONG des Droits de l’homme: "la crise humanitaire est imminente à Gaza." Plusieurs ONG ont déposé des
plaintes annuelles en soulignant que l’Etat juif est responsable de la « crise humanitaire imminente, voire du désastre ». Ont-ils posé un instant la question : "comment la bande
de Gaza est toujours "au bord » d’une crise humanitaire depuis plus de dix ans ?".
En réalité, Israël s’est donné beaucoup de mal et a employé tous ses efforts pour éviter une crise humanitaire. Un bureau de liaison et de coordination (CLA) a été notamment crée avec les
représentants de Tsahal et les différents ministères du gouvernement travaillent. Ils ont œuvré, jour et nuit, pour éviter la crise. Sur l'attitude du Hamas, le colonel Nir Press a déclaré sans
ambages: « il est formé d’une machine de propagande et de médias, bien huilée qui a réussi à créer des crises humanitaires dans le vent, dans l'air. » Sur la supercherie du
Hamas, il a donné un exemple éloquent: "au début de l'année dernière, suite à une attaque des dépôts de carburants de Nahal Oz, Israël a décidé de suspendre les fournitures de carburant
mais auparavant, a rempli, au maximum, tous les réservoirs de la bande de Gaza. Et pourtant, le Hamas a "profité de l'occasion" pour envoyer des centaines de personnes vers les
stations de services avec des bidons d'essence à la main et se mettant dans une longue queue d'attente". Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, et aujourd'hui, l’envoyé spécial du
Quartet, a expliqué que « beaucoup ne comprennent pas que nous exigeons d'Israël de fournir du combustible à Gaza, et à chaque fois, les extrémistes tuent les personnes qui le livrent. Cette
situation est folle et aberrante, » Ainsi, à mainte reprises, l’aide Israélienne à Gaza n'arrive pas à destination des civils palestiniens nécessiteux.
La rengaine "la crise humanitaire est imminente » est non seulement exagéré mais elle est également entièrement émancipée. Selon les propres termes du porte-parole du ministère israélien des
Affaires étrangères, "les critiques « devraient être pointées contre l’organisation terroriste du Hamas qui contrôle la bande de Gaza. » Il a précisé qu’Israël autorise les transferts
de vivres, de médicaments, de combustible et d’électricité à Gaza car il ne souhaite pas une crise humanitaire, mais… il existe des preuves infaillibles que le Hamas détourne les différentes
fournitures pour « des activités terroristes. L'ensemble de la région redeviendrait normal, si les Palestiniens choisissent de cesser leurs inutiles et aveugles tirs de roquettes contre des
centaines de milliers de citoyens israéliens".
Observons donc les faits (suite sur JCPA Le
CAPE.)
En conclusion, cela ne devrait pas être un repas gratuit. Pourquoi devrait-on confier aux dirigeants du Hamas, aux responsables de la
destruction de ce qui existe, le financement de la reconstruction ? Autrement dit, les terroristes et ceux qui leur sont complices ne devraient pas tenir les cordons de la bourse pour
financer une nouvelle guerre.
Justus Reid Weiner