Rivlin rejette le pourvoi de Mazuz contre Marzel



Marzel
Mazuz
Rivlin
Rivlin rejette le pourvoi d’interdire à Marzel de faire partie du comité
de surveillance des bulletins à Umm Al-Fahm
Le Procureur Général demande que le Comité d'Élections de disqualifier l'activiste d’extrême droite du pouvoir de surveillance du bureau de votes local en raison des tracas que cette initiative peut susciter une émeute; la direction du Comité des élections rejette la pétition et ajoute qu’il appartient à l’Etat d’être responsable du maintient de la sécurité publique
Aviad Glickman http://www.ynetnews.com
Adaptation française par Mordeh'aï
Les craintes d'émeutes le Jour des élections à Umm Al-Fahm grandissent : le Procureur Général Menachem Mazuz a envoyé d'urgence un appel au Comité Central
d'Élections vendredi 06 02 2009, lui demandant d'exercer son autorité et de démettre l'activiste d’extrême droite Baruch Marzel ,de sa nomination pour être à la tête du comité de scrutin dans la
ville arabe- israélienne d'Umm Al-Fahm.
L'appel de Mazuz au Comité était censé répondre aux questions de sécurité exprimées tant par le Chef du Shin Bet Yuval Diskin que par le Commissaire de Police Dudi Cohen.
Mazuz a cité les risques, disant que le mouvement causerait "une certaine tension pour l'ordre public et pourrait toucher tant la sécurité publique que l’intégrité des élections de la ville."
Le juge Eliezer Rivlin, chef du Comité Central d'Élections a informé Mazuz que sa pétition était prématurée, comme "l'autorité du comité d'élection est limitée de la veille des élections au Jour des élections," et qu'en tout cas le comité n'avait pas l'autorité pour "intervenir dans l’identité des occupants des divers places de comité de scrutin".
Il a ajouté que selon des prédictions de la police, la présence de Marzel dans le village arabe serait suffisante pour provoquer une émeute, alors que dans ce cas il n’y avait aucune portée aux fonctions qu’on lui avait assignées.
Rivlin dans sa lettre à Mazuz écrit " Chaque parti peut envoyer un observateur……..sans annoncer son identité à l’avance, aussi ceux qui demandent de rayer le nom d’un président de bureau de vote alors qu’ils peuvent le retrouver présent ailleurs dans un autre bureau sans avertissement préalable. "
Il a dit que c'était le travail des autorités pour garder la paix indépendamment de cette présence au bureau de votes. Donc, il a dit au Procureur Général, s'il avait la preuve d'une émeute qui couvait l'État devrait prendre toutes les mesures nécessaires pour l'en empêcher.
"Je attends à ce que vous accomplissiez votre fonction et fassiez appel à ces autorités - la police et le Shin Bet - pour exiger qu'ils prennent leurs responsabilités. Quelque soit le pourvoi il ne retire pas la responsabilité ou le devoir des autorités," a écrit Rivlin.
Loi abusée ?
La semaine dernière, le Comité Central d'Élections a annoncé que Marzel présiderait le scrutin du District de la ville de Haifa, représentant du Parti de droite Moledet; mais le Shin Bet et le Bureau des renseignements de la police ont indiqué qu' il y avait un risque d’ émeute sur la ville si cela était maintenu.
Le commissaire de Police Cohen a alerté Mazuz de la possibilité d’un affrontement physique brutal pouvant éclater entre les partisans de Marzel et les citadins, disant que ses renseignements l’avaient averti "d'une manifestation musclée , une menace pour des vies humaines et peut même dépasser Umm Al-Fahm et s'étendre dans l'Oued Ara et à tout lle secteur arabe."
Sharon Roffe-Ofir and Efrat Weiss contributed to this report