DECONECTES des Réalités
Les auteurs les plus en vue d'Israël s'accrochent à la rhétorique de la paix malgré son échec retentissant Shlomo Engel
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16.01.09, 02:44 / ( Texte en Anglais) link Israel Opinion |
Amos Oz, à l’instar d'autres grands auteurs tels que David Grossman, A.B. Yehoshua, et Meir Shalev usent de leur statut spécial pour influencer le peuple d'Israël sur la conduite appropriée en ce qui concerne le conflit Israélo-arabe. Pendant plusieurs années ils nous avaient tenu le discours sur le besoin de la paix, du désir des Arabes pour la paix, de la viabilité des Traités de paix avec les Palestiniens, des injustices de l’occupation, et de l'incapacité de tout gérer par une victoire militaire.
Pourtant même un bref examen de ces déclarations vis-à-vis de la réalité crue qui est notre vie prouve que ces grands auteurs imaginent la réalité au lieu de la voir comme elle est.
Dans les 15 dernières années depuis les Accords d’Oslo, les citoyens d'Israël sont devenus
les cobayes de ces prophètes de la paix, et dans ce laboratoire, les cobayes sont morts
(- c.-à-d les citoyens tués ou blessés -) et ont apporté la preuve du mensonge de ce rapport illusoire de paix.
La capacité de ces auteurs d'ignorer la réalité telle qu’ ils la voient s’est récemment
manifestée l'article de Yoram Kaniuk, où il a prétendu qu'aucun état ne peut abattre l'Islam radical. Il a bien sûr ignoré la victoire de l'Amérique en Irak après des années de guerre
difficile, aussi bien que la victoire complète des Forces armées israéliennes sur les terroristes en Judée et Samarie à la suite
de
l'opération
"Bouclier Défensif"
Nous tendons à regarder les auteurs et les poètes comme des personnes de la moralité et de conscience dont les déclarations portent une plus grande signification et de poids moral que les déclarations d'un laïque. Pourtant il est évident que cette
tendance n'est pas soutenue par beaucoup. Ces auteurs étaient en effet doués avec cette sorte d'écriture qui avait le don de pénètrer profondément dans l'âme de la personne, cependant cette
habileté ne sert pas de fondement à des qualités morales peu communes.
À cet égard, les vues d'un grand auteur sur les questions de conscience, de valeurs et certainement stions de sécurité et de diplomatie, ne sont pas plus éminentes que les vues de n’importe quel autre, comme celles d'un ingénieur, du plombier, ou du cordonnier.
De temps en temps nous pouvons apprendre d' un auteur ou d' un poète qui est au zénith de la bonté éminente quand il intervient pour une conduite morale, cependant il arrive de
voir des auteurs pleinement dans le royaume de l'injustice et du mal - juste comme nous pouvons
le constater dans l'humanité en général.
La Guerre de la bande de Gaza un acte moral
L’aveuglement total de ces hommes de lettres et de leur collègues est décevant au vu des réalités politiques, et leur obstination incompréhensible à ne pas changer d'avis dénature en fait leur position de principe. Comme maîtres des mots, ils sont capables d'entreprendre n'importe quel genre d'acrobatie intellectuelle afin de s'opposer presque toujours à n'importe quelle juste guerre menée par leurs compatriotes. Ils sont les premiers à mettre inutilement le nom de paix à leur désir de finir la guerre contre nos ennemis, même au détriment de leurs concitoyens.
La guerre contre le mouvement Hamas et beaucoup de ses partisans dans la Bande de Gaza menée par l'Etat Israël est morale et fortement justifiée. Le Hamas étant le fer de lance meurtrier du fanatisme et de l'Islam mondial , et par conséquent de l'Etat d'Israël ,qui est aujourd'hui aux côtés des fils de la lumière, pour sauver le monde des fils de l'obscurité. Les écrivains et les poètes qui appellent à la fin de la guerre dans la Bande de Gaza soutiennent fâcheusement le Hamas, qui prie en ce moment pour un cessez-le-feu afin d'éviter la débâcle.
Après seulement deux jours du début de l'opération de Gaza, les deux grands prêtres de l'ordre de la paix, Oz et Yehoshua, se sont précipités pour appeler à un cessez-le-feu dans la presse italienne. Ce comportement absurde par lequel des Israéliens en-vue préconisent à leur gouvernement, la conduite appropriée et ce dans les médias étrangers, pendant la guerre, est propre au " club israélien de la paix". Et ce n’est pas par coïncidence que ces écrivains ont fait paraître leur appel pour une trêve par delà les frontières de leur pays.
Tristement, leur image proprette et antimilitariste aux yeux de leurs amis européens, est plus importante pour eux que la solidarité simple et naturelle avec leurs concitoyens, qui se battent pour une guerre des plus justifiée.