Le trio des pompiers incendiaires professionnels, Barak, Olmert et Livni récidivent, frappés par ce que l’on appelle en psychiatrie, la compulsion de répétition.
Soulignons d’abord l’adjectif “unilatéral”, décidé… unilatéralement par le trio.
Et rappelons que le retrait de Gaza était déjà annoncé d’unilatéral par Sharon. Même les pacifistes du Meretz s’étaient alors étonnés de ce retrait non négocié bilatéralement. Il ne pouvait
en effet ne se justifier que s’il avait été négocié dans un cadre précis : un gouvernement palestinien de Abbas solide, ce qu’il n’était pas, soutenu largement par la population, ce qu’il
n’était pas, doté des moyens d’assurer l’ordre et d’empêcher l’anarchie et la violence, ce qu’il n’était pas, dans un cadre de règlement pacifique bilatéral, ce qu’il n’était pas, définissant
les solutions aux problèmes des frontières, de Jérusalem, et des réfugiés, ce qu’il n’était pas. Ce retrait unilatéral n’était pas seulement une erreur mais un crime car il ne pouvait
qu’inciter forcément le Hamas, déjà très puissant et puissamment soutenu par la Syrie et l’Iran, à s’affronter à Abbas. Il impliquait ainsi des victimes en nombre entre Palestiniens et parmi
les Israéliens. Provoquer la mort des uns et des autres sans aucune avancée et le savoir est forcément un crime.(.......)
Avec des fanatiques, quand ils s’appellent Hitler, Arafat, Meshaal, Ben Laden ou autre Pol Pot on ne peut négocier : on doit, comme le disait le Général de Gaulle, “lui imposer la
victoire”.
Sarkozy comme Clinton, tous deux amis sincères d’Israël, vont vendu et vendent très bien leur marchandise, hier à Camp David, ce dimanche à Sharm el Sheikh, mais, à l’usage, on s’apercevra qu’il ne s’agit que de camelote.
Mais tout de même, penserez-vous, tous ces dirigeants, y compris ceux du gouvernement israélien sont très loin d’être inintelligents, ni courageux, ni naïfs : alors, pourquoi se trompent-ils
aussi grossièrement ?
Tout simplement parce qu’ils sont des idolâtres de “l’art politique”, tout simplement parce qu’ils n’ont pas compris que c’est l’Histoire qui s’impose à la politique et non la politique à
l’Histoire.
Nous en reparlerons dans le prochain article.
Dimanche 01/18/2009
par Nessim Cohen Tanugi