L’affaire remonte à deux ans, lorsque Dror Atkess et Hagit Efran, deus responsables du mouvement, avaient publié un rapport intitulé « Une faute entraîne une faute ». Dans ce document, les deux activistes tentaient de prouver que la plupart des localités juives de Judée-Samarie se trouvaient sur des terres volées aux Palestiniens, dont le Yishouv Revava, qui se trouve au centre de la Samarie, dont « 71% de la superficie appartiendrait à des Palestiniens ».
Après parution de ce rapport, le « Fonds de Libération de la Terre », qui est propriétaire exclusif des terres de cette localité, avait demandé à « Shalom Akhshav » de rectifier le rapport et de présenter ses excuses. Le mouvement pacifiste avait alors rectifié partiellement en corrigeant le chiffre de 71%…et mettant à la place 22% de terres palestiniennes !!!
Dès lors, le « Fonds de Libération des Terres » a décidé de porter l’affaire devant la Justice, par l’intermédiaire de son avocat Doron Nir Tsvi, en poursuivant « Shalom Akhshav » pour diffamation. Le mouvement était représenté par le cabinet d’avocat Tsli Reshef, lui-même ancien secrétaire-général.
Aujourd’hui, le Tribunal de District de Jérusalem a rendu son verdict : « Shalom Akhshav » est condamné à verser 20.000 shekels aux plaignants, et à publier des excuses biens en vue dans les quotidiens « Maariv » et « Haaretz ».
Après le prononcé du verdict, l’avocat des plaignants a déclaré « qu’il fallait mettre un terme aux multiples campagnes mensongères de Shalom Akhshav à l’encontre de la population juive de Judée-Samarie, et que cette dernière devait absolument prendre exemple sur ce procès pour lutter systématiquement pour son bon droit devant la justice israélienne ».