Jusqu'où ce gouvernement va-t-il faire subir ces humiliations à ses compatriotes ?
Des bateaux en eaux troubles par Shraga Blum d'A7 du lundi 4 août 2008 - 16:44

Deux bateaux de pro-palestiniens tentent de briser le blocus de Gaza
LARNACA (AFP) — Deux bateaux transportant une quarantaine de militants pro-palestiniens voulant briser par la mer le blocus israélien de la bande de Gaza ont quitté vendredi matin le port de Larnaca, dans le sud de Chypre.
Les embarcations ont quitté Larnaca vendredi 22/08/2008 à 09H50, et devaient être escortées, selon les autorités
chypriotes, par un bateau des gardes-côtes pendant trois milles nautiques (5,5 km). Quelque 370 km séparent l'île de Chypre de la bande de Gaza, distance que les organisateurs espéraient couvrir
en une vingtaine d'heures.
Plus de quarante personnes, originaires de 14 pays et âgées entre 22 et 81 ans, ont pris place dans les deux grandes
barques de pêche, dont le départ a été salué par une petite foule.
"Notre mission est de dénoncer l'illégalité des actions israéliennes, et de briser le siège afin d'exprimer notre
solidarité avec le peuple de Gaza qui souffre", indique vendredi dans un communiqué le Mouvement liberté pour Gaza.
Ce mouvement a été fondé il y a deux ans et regroupe notamment des défenseurs des droits de l'Homme, des travailleurs
humanitaires et des journalistes..
Parmi les passagers figure Lauren Booth, la belle-sœur de l'ancien Premier ministre Tony Blair, actuellement
représentant du Quartette pour le Proche-Orient.
L'Etat hébreu a demandé à ces militants, partis de Crète le 13 août, de ne pas tenter d'approcher de la bande de Gaza,
avait indiqué le 19 août l'ambassade israélienne à Athènes.
Nombre de militants, dont la plupart sont
américains et britanniques, ont affirmé avoir reçu des menaces de mort pour les dissuader de mener cette expédition.
Les deux bateaux, baptisés Liberty et Free Gaza, naviguent sous pavillons grecs et transportent 200 prothèses auditives pour les enfants de Gaza et 5.000
ballons.
"Pour ôter à Israël tout prétexte +de sécurité+, nos bateaux ont été inspectés et certifiés
par les autorités chypriotes comme ne transportant aucune arme ou (objet de) contrebande de quelque sorte", indique encore le communiqué.
"Nous sommes des défenseurs des droits de l'Homme, invités à visiter Gaza par nos partenaires palestiniens (...) Si Israël décide de
nous arrêter par la force et fouiller nos bateaux, nous ne résisterons pas par la force", poursuit le texte.
"Une telle fouille se fera sous la contrainte et avec notre protestation formelle. Après cette fouille, nous nous attendons à ce que la marine israélienne s'écarte
pour que nous puissions continuer pacifiquement vers Gaza".
Israël impose un blocus à la bande de Gaza
depuis janvier en guise de riposte aux tirs de roquettes palestiniennes contre son territoire.
En mars, des
organisations humanitaires internationales avaient affirmé que la situation humanitaire dans la bande de Gaza, où vivent 1,5 million de personnes, était la pire depuis l'occupation du territoire
par Israël en 1967.
AU LARGE DE LA BANDE DE GAZA — Après deux jours en mer depuis Chypre et nombre d'incertitudes sur le devenir de leur
mission, les deux bateaux affrétés par les militants du mouvement Free Gaza pour briser le blocus israélien du territoire palestinien ont accosté samedi à Gaza, après avoir reçu l'autorisation de
débarquer.
Auparavant, Angela Godfrey-Goldstein, une des porte-parole de ce groupe de militants des
droits de l'Homme originaire des Etats-Unis, avait accusé Israël de saboter cette mission en brouillant les systèmes de communication des bateaux. "Je ne vois pas d'autre raison, ni d'autre
partie y ayant un intérêt", a-t-elle ajoutant, estimant que l'Etat hébreu mettait en danger la sécurité du groupe.
L'Etat hébreu avait mis en garde Free Gaza contre cette mission, qualifiée de provocation inacceptable. "Nous suivons l'évolution de la situation, et s'ils
cherchent à faire de la provocation, nous saurons comment l'éviter", a déclaré Arye Mekel, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a dit ne pas être au courant d'un éventuel
brouillage des communications des bateaux.
Un autre porte-parole du ministère, Aviv Shiron, a affirmé
samedi après-midi que les bateaux pourraient débarquer. Vendredi, ce dernier affirmait que "toutes les options étaient envisagées", quand on lui a demandé si l'Etat hébreu comptait recourir à la
force pour faire rebrousser chemin aux bateaux.
Dans leur communiqué, les membres de "Free Gaza" on
jugé qu'ils étaient "victimes de piratage électronique" et, notant qu'ils ne sont pas "des marins expérimentés", disent s'inquiéter "pour la santé et la sécurité des personnes à
bord".
Dans la matinée, par gros temps, les bateaux battant pavillon grec, étaient restés dans les eaux
internationales. A Gaza, une armada de petits bateaux avait pris la mer, transportant militants, journalistes et même une fanfare pour aller à leur rencontre, avant de faire demi-tour en raison
de l'état de la mer.
De nombreux Palestiniens étaient venus sur la plage pour accueillir les militants,
espérant toujours les voir arriver pour les remercier de "ne pas nous oublier", comme l'expliquait Jamila Hassan, 42 ans, venue avec ses deux enfants.
Le "Free Gaza" et le "Liberty" avaient quitté Chypre vendredi pour la traversé, estimée à 30 heures, cherchant à briser le blocus de
Gaza imposé par Israël depuis 14 mois et la prise de contrôle du territoire par le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) en juin 2007.
S'il a été parfois été allégé, le blocus n'a jamais été levé, Israël autorisant le passage d'aide humanitaire, un siège qui provoque
d'importantes pénuries dans le territoire où s'entassent 1,4 millions d'habitants.
Parmi les 46
militants venus de 14 pays, on trouve notamment une religieuse catholique de 81 ans et la belle-soeur de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, aujourd'hui émissaire du Quartette pour
la paix au Proche-Orient. Ils apportent 200 prothèses auditives pour enfants destinées à une ONG (organisation non gouvernementale) palestinienne, et veulent aussi distribuer 5.000
ballons.
"Personne ne pense que ces bateaux vont vraiment briser le siège, mais c'est un message moral: ce qui se
passe (à Gaza) est illégal et inhumain, et doit cesser", a jugé le militant des droits de l'Homme Raji Sourani.

JERUSALEM (AFP) — Les deux bateaux transportant une quarantaine de militants pro-palestiniens décidés à briser le blocus de la bande de Gaza sont arrivés samedi à destination après qu'Israël les eut laissé passer, selon un journaliste de l'AFP.
L'objectif des militants était d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le sort des 1,5 million de Palestiniens qui font l'objet d'un blocus imposé par Israël depuis des mois.Israël avait dans un premier temps demandé aux militants de ne pas s'approcher des côtes du territoire palestinien dirigé par les islamistes du Hamas mais avait finalement décidé samedi de les laisser passer.
"Ils voulaient une provocation en mer mais ils ne l'auront pas. Nous savons qui sont les passagers et ce qu'ils transportent, donc nous ne voyons aucun problème à les laisser entrer", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Aviv Shiron. "Il n'y aura aucun contact entre la marine (israélienne) et les bateaux", a-t-il ajouté.
(Pauvre naïf pour rester poli…. ! Alors que c'est bien le contraire qu'appréhendait ces apprentis provocateurs. Mordeh’aï)
Les militants à bord avaient affirmé en matinée dans un message que leurs systèmes de communications
téléphoniques avaient été brouillés. Et depuis le début de la traversée, ils craignaient qu'Israël ne les empêche de mener à bien leur opération.
A leur départ de Chypre vendredi matin, ils avaient indiqué que leurs bateaux avaient été "inspectés et certifiés par les
autorités chypriotes comme ne transportant aucune arme ou (objet de) contrebande de quelque sorte".
"Liberty" et "Free Gaza", qui naviguent sous pavillon grec, transportent 200 prothèses auditives et 5.000 ballons destinés aux enfants de
Gaza.
Les militants pro-palestiniens, pour la plupart américains et britanniques,
viennent de 14 pays et comptent notamment des étudiants, des juristes, des médecins et des journalistes.
En mars, des ONG internationales avaient affirmé que la situation humanitaire dans la bande de Gaza, où vivent 1,5 million de personnes, était la pire
depuis l'occupation du territoire par Israël en 1967.
Israël n’est plus crédible aux yeux du monde, de son peuple et des terroristes
(ils savent ce qu’ils ont à faire.) Et qu’olmerd ne nous rebatte pas les oreilles avec du : "Si le Liban devient un Etat du Hezbollah, plus rien ne nous empêchera de riposter comme il
se doit."
Les apprentis
provocateurs sans être affiliés au Hizbula l’ont ridiculisé……lui, son gouvernement, la marine et la Nation toute entière, Bravo pour cet exploit sans vaseline !
Que faisait notre cher donneur de leçons en stratégie guerrière, l’autre Ehud(Barak) ? et Livni ? Elle prenait
le thé avec sa copine Rice de retour dans la région pour faire plier l'"Etat vassal" en exigeant d'autres concessions pour redorer le blason de Bush avant son départ en janvier 2009; plutot
que de se fotter à l'Ours moscovite ?
Mordeh’aï