USA-Israël
22 Mai 2008 , Rédigé par mordehai Publié dans #Réflexions
Le quarante-troisième président des Etats-Unis affirme le lien "biblique" entre son pays et Israël. Et égratigne au passage son prédécesseur Jimmy Carter, l'homme de la capitulation devant l'islamisme.
![]() |
George Walker Bush, le quarante-troisième président des Etats-Unis, a décidé de rester dans l’histoire comme un ami d’Israël et du peuple juif. C’est le sens du discours – faut-il dire du
testament - qu’il a prononcé le 15 mai dernier devant la Knesset, pour le soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël selon le calendrier international. Un texte sans compromis, superbe,
qu’auraient pu contresigner Theodor Herzl et Zeev Jabotinsky, le Rav Kook et le Rabbi de Lubavitch, David Ben Gourion et Menahem Begin, mais aussi George Washington et Theodor Roosevelt,
Woodrow Wilson et John Kennedy.
Il rappelle que son prédécesseur Harry Truman, le trente-troisième président, avait reconnu l’Etat d’Israël onze minutes seulement après que Ben Gourion eut proclamé l’indépendance dans la
bibliothèque du Musée de Tel-Aviv. « Ce qui s’ensuivit », dit Bush, « fut bien plus que la création d’un nouveau pays. Ce fut l’accomplissement d’une promesse ancienne faite à
Abraham, à Moïse et à David : une patrie pour le peuple que Dieu a choisi, Eretz-Israël ».
Il ajoute : « L’Amérique est fière d’être l’alliée la plus proche et la meilleure amie d’Israël. L’alliance entre nos deux Etats est indestructible, mais l’origine de notre amitié est
plus profonde que n’importe quel traité. Cette amitié repose sur une spiritualité partagée, sur les liens créés par la Bible, sur des liens entre les âmes. Quand William Bradford, le
capitaine de ces Pères pèlerins qui ont créé la nation américaine, descendit du vaisseai Mayflower – la Fleur de Mai - qui l’amenait, lui et ses compagnons, de la vieille Europe, il
cita le prophète Jérémie : ‘Allons et proclamons dans Sion la parole de l’Eternel’. Les fondateurs de mon pays virent devant eux une nouvelle terre promise, et ils donnèrent à leurs villes
des noms tels que Bethléem et New Canaan. Mais parallèlement, les Américains sont devenus des avocats passionnés d’un nouvel Etat juif… Citoyens d’Israël, j’ai visité le site de Matsada. Je
sais que vos soldats y font le serment que cette forteresse ne tombera plus. Laissez-moi vous dire qu’en effet ce sera le cas, et que l’Amérique sera toujours de votre côté ».
A travers ces paroles, une tradition immense s’exprime, celle de l’Amérique puritaine, évangélique, biblique, fille du Premier Testament autant que du Nouveau, mère de la Liberté. Celle qui a
valu aux Etats-Unis, de la part des Sages d’Israël, le titre, sans précédent ni équivalent, de « Royaume de Bienveillance » , Malkhouth shel Hesed.
Mais toute tradition a ses limites. Ou peut, sataniquement, se transformer en son contraire. Dans son discours de la Knesset, Bush, en vrai croyant, a fait allusion à ce danger et à ces
ombres : « Il y a des gens qui affirment que nous devons négocier à tout prix avec les terroristes et les extrémistes, comme si ceux-ci étaient accessibles à la raison. Nous avons déjà
entendu cela dans le passé. En 1939, alors que les chars nazis déferlaient sur la Pologne, un sénateur américain disait déjà : ‘Mon Dieu, si seulement j’avais pu avoir une franche et honnête
discussion avec Hitler, tout cela aurait pu être évité’. C’est notre devoir de dénoncer les fausses satisfactions de l’apaisement, dont l’histoire a fait justice ».
L’homme que George Walker Bush attaque ici sans le nommer, mais sans non plus que le peuple américain s’y trompe, c’est évidemment James Earl Carter, alias Jimmy Carter, le trente-neuvième et
le plus catastrophique de tous les présidents américains, devenu, à quatre-vingt-quatre ans, l’homme qui prétend dénoncer « l’apartheid » en Israël et veut livrer les Palestiniens au
Hamas. Carter se prétend évangélique, comme Bush. A ceci près qu’il croit à une théologie de la substitution, selon laquelle la Palestine du Grand Mufti nazi, El Hajj Amin el-Husseini, et de
son neveu Yasser Arafat el-Husseini, serait plus « élue » qu’Israël.
Qui les Américains choisiront-ils pour président en novembre ? L’héritier de Bush ou celui de Carter ? Dieu, Qui sonde les reins et les cœurs, verra et jugera.
© Michel Gurfinkiel, 2008
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
- A la Une : l'Amérique fabrique les adversaires d'Israël
- Comment avons nous gobe l'enorme bluff Arabe ? La pure confection d'un peuple palestinien...
- Conseils pour réussir de bons pourparles directs !....
- « Contre l’élite sectaire qui monopolise le discours politique, il faut redonner la parole au peuple ! »
- Ensuite, il y a le programme iranien d'armes nucléaires.
- Escalade: des drones iraniens dans le ciel d’Israël
- Israël a un ‘bon coup’ à jouer
- Israël combat les démagogues
- Israël et la démocratie arabe
- Israël-Iran: la guerre nucléaire est-elle pour demain?
- LA FORCE DE DISSUASION
- La montée des manifestations suicidaires
- L'attentat libanais contre un officier supérieur israélien ne restera pas impuni
- La visite révélatrice de Glenn Beck
- Leçons du Caire
- Le Guide des Egarés
- L’Egypte, le Proche Orient et la doctrine Obama -
- Le nouveau Moyen-Orient
- Les Alliés israéliens de Washington
- Le sang juif tel qu'il est représenté dans les médias occidentaux
- Les leçons de Stuxnet
- L’incompétence stratégique menée par l’idéologie
- Obama, à tu(e) et à toi avec les organisateurs de la Flottille pour la Paix.
- Obama et l’alliance USA - Israël
- Réponse au Times
- Se tenir en permanence sur un terrain miné.
- Signaux complexes et dévastateurs d’Obama
- suite de une guerre.....
- " Trois enfants juifs "
- Un jury.......
Catégories
- 665 Politique
- 428 Société
- 411 Réflexions
- 248 Point de vue
- 194 Sécurité
- 181 Tribune libre
- 167 Revue de presse
- 136 Dépêche
- 87 Histoire
- 61 Monde juif (halakha-min'hag)
- 54 Scoop
- 34 video