Réunions secrètes de John Kerry avec les dirigeants étrangers élaborent des stratégies pour sauver l'affaire iranienne

Par Jeff Dunetz 

https://lidblog.com/john-kerry-working-behind-scenes/

Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien  

John Kerry a travaillé dans les coulisses pour sauver l'accord nucléaire iranien frauduleux que l'administration Obama a vendu au peuple américain avec des mensonges et des dissimulations. Selon le Boston Globe , il y a quinze jours, il s'est rendu à l'ONU pour une réunion avec le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif pour discuter des moyens de sauver l'affaire que l'Iran avait rompue dès le premier jour. "C'était la deuxième fois en deux mois que les deux s'étaient rencontrés pour élaborer des stratégies pour sauver un accord qu'ils avaient passé des années à négocier pendant l'administration Obama, selon une personne informée des réunions"

Le président Trump, qui a critiqué les capitulations d'Obama / Kerry, a jusqu'au 12 mai pour décider de rejeter ou non le JCPOA en raison de ses conditions défavorables, de l'absence d'inspections et de ses dispositions temporelles qui permettront à l'Iran de construire une bombe dans sept autres années (si elles attendent si longtemps) avec les violations de l'accord de l' Iran .

Par le Globe:

Kerry a rencontré également le mois dernier le président allemand Frank-Walter Steinmeier, et il a eu au téléphone un haut fonctionnaire de l'Union européenne - Federica Mogherini, selon la source, qui a parlé sous couvert de l'anonymat pour révéler les réunions privées.  Kerry a également rencontré le président français Emmanuel Macron à Paris et à New York, s'entretenant des détails des sanctions et des menaces nucléaires régionales en français et en anglais.

(...) "Il est inhabituel pour un ancien secrétaire d'Etat de s'engager dans une politique étrangère comme celle-ci, en tant que diplomate et quasi-négociateur", a déclaré Michael Hanlon,   expert en politique étrangère à la Brookings Institution. "Bien sûr, les anciens secrétaires d'Etat restent souvent très engagés avec les dirigeants étrangers, comme ils le devraient, mais ils sont rarement aussi spécifiques, en particulier quand ils viennent de quitter leurs fonctions."

John Kerry n'a pas le droit d'oeuvrer en indépendant, car il devrait savoir que nous avons une personne qui dirige la politique étrangère et c'est le président. Les efforts de Kerry visent à contrecarrer plutôt qu'à faire avancer la politique étrangère du président Trump

De plus, Kerry a tranquillement essayé de soutenir le Congrès. Au cours des dernières semaines, il a passé des douzaines d'appels téléphoniques et, souvent avec Ernest Moniz, l'ancien secrétaire à l'énergie des États-Unis à ses côtés auprès des membres du Congrès, y compris le président de la Chambre, Paul Ryan.

Kerry et Moniz se sont rencontrés en février avec Ryan, qui a été franc dans son opposition à l'accord avec l'Iran.Kerry a également organisé un petit-déjeuner d'information la semaine dernière avec des membres de la Chambre et du Sénat, qui a été conçu pour répondre aux questions et souligner comment, si Trump se retire, l'Europe pourrait tenir l'affaire ensemble.

En tant que secrétaire d'État, il a capitulé devant la volonté des mollahs iraniens et maintenant en tant que simple citoyen, il opère toujours dans l'intérêt de l'Iran contre le peuple américain, cette fois il travaille aussi contre le président des États-Unis.

Plus tôt cette semaine, utilisant des informations secrètement recueillies en Iran et vérifiées par les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a révélé un mensonge majeur dans les informations fournies par les Iraniens à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Ces données devaient être retournées avant la mise en œuvre du PAGC. En d'autres termes, l'accord entier était basé sur un mensonge et n'aurait jamais dû être mis en œuvre.

Kerry a répondu à l'annonce de Netanyahu en disant qu'il n'y avait pas de nouvelles informations dans sa présentation, ce qui signifierait que l'ancien secrétaire d'Etat était complaisant dans la violation de l'Iran. Cependant, la proclamation de Kerry était juste un mensonge JCPOA de plus. Deux anciens inspecteurs de l'AIEA ont déclaré que les révélations présentées par le Premier ministre israélien contenaient de  nouvelles informations.

Olli Heinonen, l'ancien directeur général adjoint de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a déclaré: "Il y avait quelques photos qui m'étaient assez familières. Mais en même temps, il y avait aussi de nouvelles informations. "Plus précisément, Heinonen a mentionné des preuves concernant le matériel iranien inconnu des autorités.

Cette nouvelle information a de graves conséquences, a-t-il laissé entendre. "Ils doivent avoir fabriqué des pièces d'équipement en Iran", a déclaré Heinonen. "Où sont ces pièces? Qui les garde? "

Un autre expert de haut niveau, David Albright, ancien inspecteur de l'ONU chargé des questions d'armement, a déclaré que ces révélations apportaient de nombreux nouveaux détails.

"Ici, nous avons un puzzle avec 30 à 40% des pièces", a déclaré M. Albright, se référant à ce que l'on savait déjà sur le programme nucléaire iranien. "[Maintenant, il est devenu] celui qui a 99% des pièces. La photo est claire ", at-il ajouté.

Kerry a fait allusion à une lettre du 25 avril signée par 26 anciens hauts responsables militaires et de sécurité israéliens demandant instamment aux Etats-Unis de rester dans l'accord. Mes sources me disent qu'il y a effectivement d'anciens officiers et agents de sécurité israéliens qui veulent rester dans l'affaire. Ce que Kerry ne mentionne pas, ces anciens militaires et agents de sécurité sont maintenant très actifs politiquement dans les partis qui s'opposent au Premier ministre. Ils ont ajouté que les chefs actuels de l'armée et d'autres agences de sécurité sont d'accord avec l'opposition de Netanyahu au JCPOA et que ce sont eux qui ont les informations les plus récentes.

Je ne suis pas avocat, mais les actions de Kerry avec les dirigeants étrangers semblent violer la loi Logan, une loi du XVIIIe siècle destinée à réprimer les citoyens privés agissant au nom des États-Unis lors d'un différend avec des gouvernements étrangers.

La loi Logan interdit aux citoyens américains d'avoir une correspondance privée avec un gouvernement étranger "dans l'intention d'influencer les mesures ou la conduite de tout gouvernement étranger. . . en relation avec des différends ou des controverses avec les États-Unis, ou de vaincre les mesures des États-Unis. "

Puisque personne n'a jamais été accusé d'avoir enfreint la Loi Logan, il est douteux que Kerry le soit également.