L'insatisfaction déclarée par Trump au sujet du comportement de Netanyahu sur le processus de paix est de sa propre faute

Le journal israélien de gauche  Ha'aretz a rapporté mercredi que le président Donald Trump aurait déclaré au secrétaire général des Nations Unies António Guterres la semaine dernière que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, constituait un obstacle plus important à la paix que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Par Joel B. POLLAK

http://www.breitbart.com/big-government/2017/10/04/trumps-reported-frustration-netanyahu-peace-process-fault/

Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif

La Maison-Blanche a nié que Trump ait fait cette remarque sur le leader israélien,  disant que le compte-rendu fait le "bruit créé par des fauteurs de troubles".

La pleurnicherie présumée de Trump rappelle les commentaires infâmes en micro-off faits par le président Barack Obama en 2011 au président français d'alors Nicholas Sarkozy: « Vous, vous en avez marre, mais que dois-je dire, moi qui traite  avec lui tous les jours. »

Cette remarque reflètait l'hostilité de la Maison Blanche d'Obama envers Israël.   Trump a des sentiments chaleureux envers Israël et Netanyahu, mais partage avec Obama une source commune de frustration: le soi-disant «processus de paix».

Pour ceux qui insistent pour que les Israéliens et les Palestiniens doivent parvenir à un accord de paix, il est sans aucun doute frustrant que, même si Israël est beaucoup plus ouvert aux négociations que les dirigeants palestiniens, les Israéliens continuent d'insister sur les conditions que les Palestiniens rejettent. Ceux-ci incluant: la reconnaissance du droit d'Israël d'exister en tant qu'État juif; la fin du financement des terroristes palestiniens; et la fin de l'incitation anti-israélienne et antisémite dans les médias palestiniens.

Des artisans de paix internationaux bien intentionnés, frustrés par l'intransigeance palestinienne, ont tendance à reporter leurs frustrations sur les Israéliens, qui, comme le parti le plus fort est présumé être plus capable de faire des concessions.

Ce que les nouveaux arrivants de la scène ne parviennent souvent pas à comprendre, c'est que les Israéliens ont fait une concession par rapport à l'autre partie, que pour une plus grande terreur palestinienne. Le public israélien ne tolérera plus d'autres sacrifices pour les promesses de la paix par les Palestiniens.

Les Palestiniens ne souffrent jamais de leur violence. Après que Yasser Arafat ait pris parti de Saddam Hussein dans la guerre du Golfe, il est devenu un paria instantané dans le monde arabe. Pourtant, George HW Bush l'a secouru avec les pourparlers de Madrid, et le processus de paix d'Oslo lui a donné le pouvoir et l'argent. Aujourd'hui, Abbas a violé les accords existants en poursuivant une reconnaissance unilatérale de l'État palestinien. Pourtant, les États-Unis ont continué de juger bénéfique sa participation aux négociations.

Trump est toujours le président américain le plus pro-israélien de l'histoire. Mais il est tombé dans l'illusion du «processus de paix», promettant lors de sa campagne présidentielle qu'il réussirait là où ses prédécesseurs avaient échoué. Il pensait que le problème était l'incompétence des administrations précédentes.

En réalité, le problème est que les dirigeants palestiniens et ses commanditaires continuent de rejeter le droit à l'Etat-juif et Tant qu'ils le feront, aucun «processus de paix» ne peut espérer réussir.