Ce que la France peut apprendre d'Israël pour affronter la terreur islamiste
Par Gregg Roman
http://www.meforum.org/5630/what-france-can-learn-from-israel
Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.com reproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif
Vaincre djihadistes ce n'est pas sorcier, mais ce n'est pas une promenade de santé.
Comme mes amis français, collègues et connaissances se tourmentent de savoir ce qui doit être fait à la suite des attentats de Paris, le meilleur conseil qui me vient à l'idée-regarder Israël.
Cette tragédie ce n'est pas " le 11/9 de la France." Al-Qaïda a efficacement épuisé ses atouts humains aux Etats Unis lors de cette attaque et n'a jamais retrouvé la capacité de frapper le cœur de l'Amérique. Ceci est une Intifada Al-Aqsa de France - malheureusement, plus et les mêmes vont suivre.Quelle que soit sa prédisposition politique aux politiques antiterroristes d'Israël c'est peut-être, son succès de lutte contre le terrorisme islamiste au cours des deux dernières décennies qui est le seul modèle réel au monde pour surmonter les défis spécifiques auxquels aujourd'hui la France est confrontée.
Voici quelques-uns des principaux plats à emporter.
Tout d'abord, il est temps de sacrifier certaines libertés de commodité. La plupart des Israéliens ne savent pas ce que ça fait de marcher dans salle de concert de taille moyenne du genre ciblée en France sans passer par un détecteur de métaux et leur gouvernement a l'intention de poursuivre dans cette voie. Ils peuvent râler à ce sujet, mais ils se sentiraient moins libres si leur gouvernement ne les incommodait pas sur une base quotidienne.
Deuxièmement, aller de l'avant et perspective. Tous les djihadistes sont décidés à terroriser la France et présentent certaines similitudes évidentes. Le raisonnement à l'aéroport international, Ben Gourion, d'Israël est considéré comme la norme d'or de la sécurité aérienne et que les agents de contrôle israéliens sont encouragés à isoler les passagers pour un contrôle supplémentaire sur la base de la religion, l'âge, le sexe, et ainsi de suite, bien que la grande majorité des cas est plus rapide que dans d'autres terminaux. Aucun terroriste même le plus expérimenté est susceptible de prendre le risque d'exécuter ce défi si il sait avec certitude qu'il va se retrouver dans une salle pleine de curieux Israéliens.
Troisièmement, reconnaître que la force de dissuasion n'est pas juste. Comme il est impossible de dissuader des kamikazes avec la menace d'une mort certaine ou des lésions corporelles, vous devez les menacer avec les choses dont ils se soucient. La politique israélienne de démolition des maisons de la famille des terroristes palestiniens ne peut pas être tout à fait «juste», mais c'est nécessaire pour contrer l'approbation sociale extrêmement positive et les avantages financiers de ces familles reçoivent afin de contribuer à être «martyrs» de la cause.
Si un terroriste n'est pas déjà relié à une expérience profondément désagréable en France. Comprendre qu'il est ni possible ni souhaitable de veiller à ce que les terroristes ne soient pas les seuls à payer le prix de leur terrorisme. Faites quelques efforts pour éviter de nuire à des innocents qui sont compatibles avec vos valeurs, mais ne laissez pas le jeu du contre-terrorisme dicter la politique aux francophobes étrangers.
Quatrièmement, cibler les cerveaux derrière l'infrastructure terroriste. Rechercher les personnes responsables pour le recrutement, le financement, la formation, la motivation, et de la direction des djihadistes, pas seulement les soldats. Les poursuivre si vous le pouvez, mais si ils sont à l'étranger ne pas avoir peur de rendre la justice plus rapide. Bien que controversée quand Israël a d'abord adopté l'assassinat ciblé comme un outil de lutte contre le terrorisme, la plupart des gouvernements (y compris notamment l'administration Obama) reconnait maintenant son efficacité. Le nombre de décès dus à des attentats-suicides en Israël a baissé de centaines en 2002 à zéro en 2010.
Cinquièmement, combattre l'incitation. Les Américains peuvent encore se permettre de prétendre que le discours de haine et de l'endoctrinement islamiste a peu à voir avec la violence terroriste, mais la France ne le peut pas. Le gouvernement français a fait un pas dans la bonne direction quand il expulsé 40 islamistes accusés d'incitation en Juin de cette année. Il faut aller plus loin. Au lieu d'éviter les banlieues, cercles de voisinage à majorité musulmane autour des villes françaises qui sont pauvres, en proie à la criminalité, et ruinées, les gendarmeries et les services de renseignements devraient balayer dans ces banlieues et les centres et lieux communautaires, les mosquées et les grands ensembles les mettre sous surveillance. Les points de contrôle doivent être mis en place à l'entrée des paradis islamistes et les recherches menées sur les déplacements dans et hors de ces zones.
Sixièmement, la France doit privilégier ses intérêts nationaux de sécurité plus que les griefs sectaires. Il est compréhensible que les musulmans français soient frustrés par leur marginalisation socio-économique, et il y a sûrement de la place pour l'amélioration dans la façon dont les autorités traitent cette minorité. Mais les droits et les torts de cette question ne diminuent pas le droit de la France de se défendre ou de modifier les réalités fondamentales à propos de ce qu'il faut pour le faire.
Enfin, au risque de bafouer l'évidence, la France doit contrôler et surveiller ses frontières si elle veut éviter une répétition des attentats de vendredi. La capacité d'au moins l'un des assaillants de revendiquer le statut de réfugié en Grèce et se déplacer en France était un échec du renseignement du plus haut degré. Comme la Suède, l'Allemagne, l'Autriche et d'autres pays ont reconsidéré Schengen, (un accord qui permet le mouvement sans entraves à travers l'Europe,) il devrait en être de même en France. Le ministère français de l'Intérieur a institué des contrôles aux frontières immédiatement après l'attaque.Ce changement devrait être permanent.
En tant que président François Hollande a déclaré après les attentats, la France est sous le choc d'un «acte de guerre», et non une vague de criminalité. Israël a démontré qu'il est possible de gagner ces guerres, mais c'est pas pour les timides.