S'unir pour résister à l'hostilité sans précédent de Obama
Par Isi Leibler
http://wordfromjerusalem.com/Uniting-to-resist-Obamas-Unprecedented-hostility/
Adaptation:Mordeh'aï ©Copyright malaassot.com.reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif
Il est ironique que nous nous préparons à célébrer la Pâque, la fête de la liberté, nous sommes confrontés à des efforts vicieux par le vindicatif chef des États-Unis, notre meilleur allié, qui nous abandonne — le seul État démocratique dans une région gorgée de barbarie.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est obligé de répondre diplomatiquement aux scandaleuses provocations menées contre lui par le Président Barack Obama. Mais nous, les citoyens israéliens nous devons nous élever au-dessus de politiquement correct et nous accomoder avec une réalité désagréable.
Le Président des Etats-Unis, le leader du monde libre et de la civilisation occidentale, ne décharge pas simplement sa frustration contre Netanyahu ou a des crises de colère de la décision des Israéliens de réélire ce dernier. Obama lui-même souligne qu'il est motivé par des raisons idéologiques qui remonte au discours du Caire, qu'il a prononcé après sa première élection.
Il a intensifié son hostilité envers Israël, tout en se faisant simultanément aimer en même temps qu'il rampait devant l'Iran.
En effet, le chef d'état-major d'Obama, Denis McDonough, s'adressant à la Conférence anti-israélienne de J-street, a employé même les clichés palestiniens, insistant sur le fait "qu'une occupation qui dure depuis près de 50 ans doit cesser" sans aucune référence au fait que deux offres de premiers ministres israéliens avait été repoussées par Yassir Arafat et Mahmud Abbas quand ils leur avaient offert près de 95 % des anciens territoires jordaniens occupés .
Les attaques personnelles accusant Netanyahu comme un raciste et un menteur sont également utilisées par Obama comme un prétexte pour poursuivre deux objectifs. Tout d'abord, le Président cherche à neutraliser Israël afin de finaliser l'accord nucléaire avec les mollahs iraniens. Il convient de noter que l'ancien directeur de la CIA David Petraeus a désormais publiquement fait écho pratiquement aux remarques critiques de Netanyahu sur la politique américaine.
Deuxièmement, Obama cherche à poursuivre son objectif à long terme de forcer Israël à se retirer sur les lignes indéfendables d'armistice de 1949 et de créer un État palestinien — qui reste lui, déterminé à détruire Israël. Les États-Unis mettent leur menace de s'abstenir d'exercer leur droit de veto aux Nations Unies, si c'est le cas Israël sera confronté à une grave crise diplomatique et peut-être finalement faire face à des sanctions. La France a déjà annoncé qu'elle présentera bientôt une résolution allant dans ce sens au Conseil de sécurité.
À un moment, nous devons rester Unis pour résister aux pressions de Obama et des européens ainsi que de faire d'autres concessions unilatérales, qui représenteraient une menace existentielle à long terme.
Cela nécessitera des politiciens israéliens de changer leur approche et donner la priorité à l'intérêt national devant leurs propres ambitions ou egocentricités.
Cela commence par le Président Reuven Rivlin, qui, tout en s'identifiant initialement à la nation comme un homme du peuple, semble avoir perdu de vue cette notion. Son rôle est un facilitateur et un symbole apolitique de l'État, non pas d'instruire Netanyahu sur la composition du gouvernement qu'il doit créer.
Et c'est indigne pour lui de dire au Premier ministre de réparer les relations avec l'administration américaine — comme si il était responsable de la tension. Rivlin fournit également du carburant à nos adversaires quand il continue de critiquer son Premier ministre lors d'une seule phrase mal formulée concernant le bloc arabe exprimée dans le feu de l'élection, pour laquelle Benyamin Nétanyahou par la suite l'a clarifié et a présenté ses excuses — surtout quand les Américains contestent sa sincérité et effectivement l'appellent "menteur".
Par ailleurs, autant nous admirons les tendances libérales de notre Président, il semble certainement avoir perdu ses repères quand il a envoyé une lettre de soutien à J Street, un groupe juif américain condamnant son gouvernement et qui réclame maintenant à Obama de punir Israël, d'encourager le boycott des produits de la colonisation et fournir une plate-forme pour les partisans du BDS.
Rivlin doit se comporter apolitiquement et éviter les déclarations politiques controversées qui minent les commandes du gouvernement au niveau international.
Netanyahu poursuit maintenant a la lourde tâche de former une coalition dans laquelle tous les petits partis sont engagés dans le marchandage traditionnel, cherchant principalement à se faire connaître sans référence à l'intérêt national. Par exemple, la plupart des Israéliens seront furieux qu'un criminel condamné sera probablement nommé à un ministère principal, mais il n'y peuvent rien faire à ce sujet.
Malheureusement, la probabilité d'un gouvernement d'unité nationale est extrêmement ténue.