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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Rudy Giuliani & le Roi Canute

23 Février 2015 , Rédigé par mordeh'ai

Par Roger Kimball

http://pjmedia.com/rogerkimball/2015/02/22/rudy-giuliani-king-canute/#ixzz3Sb00Xipm

Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

 

Donc, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest " se sent désolé " pour Rudy Giuliani. Gardez votre sympathie, Josh: vous allez en avoir besoin près de chez vous car l'Amérique se réveille à la rude vérité des récents commentaires de Giuliani sur votre patron.

Tout le monde sait maintenant que "le maire de l'Amérique" a créé une tempête dévastatrice avec ses remarques confidentielles mais néanmoins-déclarées à un (Ha!) dîner «privé» pour Scott Walker à New York la semaine dernière. Giuliani a suggéré, Barack Obama, " n'aime pas  l'Amérique," pas vraiment. Il s'est empressé d'ajouter qu'il ne mettait pas en doute le patriotisme du président. Oh, non, jamais cela. C'est juste que le dénigrement habituel d'Obama de l'Amérique (il a dit une fois qu'il croit en l'exceptionnalisme américain de la même manière que les Grecs croient en l'exceptionnalisme grec,) l'a amené à conclure que Barack Hussein Obama n'est pas viscéralement connecté à ce pays de la même manière que , par exemple, Ronald Reagan l'était.

Ils n'ont pas aimé le SMS. Et ils ont encore moins aimé quand Giuliani a décidé de souligner ses commentaires les jours suivants. Giuliani a dit, non seulement Obama n'aime vraiment pas l'Amérique, mais aussi il a été profondément influencé par la détestation de l'Amérique  parmi ses formateurs et professeurs communistes, l'écrivain Saul Alinsky, le professeur Bill Ayers, et le "révérend" Jérémie Wright  (" God Damn America »).

Kevin Williamson avait raison quand il a observé dans sa colonne d'opinion National Review  que pour la «progressiste» (désolé pour "progressiste", mais je ne peux pas trouver un meilleur terme: «libéral» certainement ne le fera pas) vision du monde, dont Obama est un exemple.

 

Il y a très peu d'amour pour les États-Unis. Washington, Jefferson, Madison? Un groupe d'esclavagistes pourris, hypocrites et lâches, même lorsque leurs cœurs étaient aux  bons endroits. La Déclaration d'indépendance? Un manifeste pour les classes possédantes. La Constitution? Un artefact de sexisme et de suprématie blanche. Les sacrifices dans les Grandes Guerres du 20e siècle? Nourriture du hachoir à viande de l'impérialisme par les pauvres et les exclus. Les dons de Carnegie, Rockefeller, Vanderbilt, Morgan, Astor? Le prix du sang des barons et des requins de la finance..

Kevin continue, s'approchant de cette alternative «progressiste» que je cherchais: «Il ya un type de personnalité commune parmi les partisans de la Gauche », écrit-il, " et il a un nom: Holden Caulfield(héros du roman l'Attrape-cœurs de J.D Salinger). C'est adolescent, perpétuellement déçu, et toujours à l'affût de fausseté et d'hypocrisie." Cela vous semble un air familier?

 

Mais il est maintenant clair que la prestation de Rudy Giuliani ces derniers jours n'était rien en comparaison de son discours à une conférence sur la politique d'Obama envers l'Iran le 13 Février. Vladimir Poutine peut être le seul individu le plus dangereux à marcher sur la terre recouverte de neige de Dieu ces jours, mais parmi les acteurs étatiques du pays théocratique fou des mollahs, l'Iran mérite une place au sommet de la méchanceté. Il a, comme l'a dit Giuliani, probablement parrainé plus de terrorisme que tout autre pays. Ses ambitions sont sans limites. (Ilan Berman a la verité sur ce sujet dans son prochain livre Ambition mortelle de l'Iran.) Il déteste Israël et a dit à plusieurs reprises qu'il souhaitent l'effacer de la surface de la terre. Il est avidement, avec détermination, recherchant inlassablement les armes nucléaires. Et Obama l'aide à faire exactement cela. C'est une question trop importante, Giuliani dit, pour être laissée à une créature irresponsable comme Barack Hussein Obama. Le Congrès devrait être amené à étudier et à approuver toute entente conclue avec ces gens fous dirigeant la maison chiite. Il a tout à fait raison à propos de tout cela. Son discours était plein de merveilleux bons-mots: " Contrairement à notre président" Netanyahu est un homme qui se bat pour son pays, a dit Giuliani, "Réveillez-vous, Monsieur le Président", a-t-il dit. "Abandonnez le terrain de golf. Redescender sur terre. " En fait, je préfère qu'Obama reste sur le terrain de golf de Washington.

La gauche est bien sûr devient dingue des remarques de Giuliani..../...Giuliani comprend le terrorisme aussi bien que quiconque et il n'aime pas ça. Il n'a pas peur d'appeler un chat un chat. Lorsque les personnes commettent des massacres terroristes tout en criant "Allahu Akbar," vous n'avez pas besoin d'un diplôme supérieur en interptrétation pour comprendre que leurs activités ont un quelconque rapport avec l'islam, pas les variétés de banlieue prétendument proposées un peu partout que les musulmans ne sont pas pour la décapitation, la flagellation et l'incinération de personnes pour le délit d'être chrétien ou juif, ou homosexuel, ou femme. Non, Giuliani a tout à fait raison. Il appelle un chat un chat. Lorsque le major Nidal Hasan a commis la fusillade à Fort. Hood, en criant «Allahu Akbar» tuant 13 soldats, il n'était pas un émissaire de l'Église méthodiste ou de l'Ordre fraternel des Élans ou du Club Lions. Il a agi par volonté djihadiste islamique pour laquelle il avait été préparé par des imams au Yémen.

Les médias de gauche, de M. Earnest à travers le New York Times et d'autres spécimens rances de Holden Caulfield pensent, crient à propos de Giuliani, qui a même reçu quelques menaces de mort. La réponse positive, cependant, a été écrasante. C'est comme si un filtre déformant a été retiré des oreilles des gens et, tout à coup, ils entendent la vérité, pas ce que le New York Times leur dit. Ils entendent et ils se sont réveillés choqués et en colère. Ils entendent et ils se demandent, Comment ai-je pu être dupé si longtemps? Dans l'histoire célèbre à propos du Roi Canute, on dit que le légendaire monarque aurait traîné son trône au bord de l'eau et ordonné à la marée montante de rebrousser chemin. Il ne l'a pas fait, démontrant ainsi l'humilité du roi et de la lâcheté de ses flatteurs. Mais je me demande si Rudy Giuliani ne peut pas être un Canute plus puissant, moderne, ne demandant pas aux marées nautiques de s'en retourner  mais aux marées du politiquement correct, de la propagande anti-américaine avec laquelle les Holden Caulfields du monde (et ils sont légion) emplissant les kiosques à journaux et les ondes. Je sens un changement soudain dans la direction du courant de l'air du temps. Je soupçonne que la performance passionnée et sincère de Giuliani peut être un facteur contributif. Je prie pour que ce ne soit pas trop tard.

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