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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Obama fait de la rétention d'infos pour Israël sur la négociation avec l'Iran

20 Février 2015 , Rédigé par mordeh'ai

Par Ari Lieberman

http://www.frontpagemag.com/2015/ari-lieberman/obama-withholds-iran-negotiation-info-from-israel-1/

Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

 

Dans une autre marque déplorable de trahison, l'administration Obama a tardivement reconnu qu'elle fait de la rétention d'informations vers Israël concernant des pourparlers du P5 + 1 avec l'Iran. L'annonce choquante de l'administration a suivi des démentis tant par le département d'Etat que par la Maison Blanche qu'ils ont été engagés dans ce type de conduite hypocrite contre un allié stratégique. Craignant les conséquences des retombées de la révélation, la Maison Blanche a prétendu qu'elle a agi pour empêcher les Israéliens de fuiter des informations "triées sur le volet" et à défaut de bien comprendre le contexte.

La révélation montre trois faits sans faille. Tout d'abord, la Maison-Blanche a probablement déjà cédé à la quasi-totalité des demandes de l'Iran et les craintes qu'une libération prématurée des faits mettant en évidence la capitulation de Obama vont influencer les dirigeants du Congrès à prendre des mesures contre tout accord qui permet aux mollahs de maintenir le statut de seuil. Deuxièmement, il met en évidence l'étendue à laquelle l'administration Obama ira pour saboter une alliance qui a résisté à plus de 65 ans. Et Troisièmement, elle démontre l'hypocrisie scandaleuse de l'administration car lorsqu'il s'agit d'altérer les fuites; c'est l'administration Obama et pas Israël qui a un bilan terrible.

En 2012, c'est l'administration Obama qui a laissé inexplicablement fuiter des informations nuisibles visant à saboter une alliance stratégique en plein essor entre Israël et l'Azerbaïdjan. Une telle alliance aurait permis à Israël de chercher d'autres bases à proximité de l'Iran d'où il pouvait mener des opérations militaires, y compris des missions de surveillance et de sauvetage, de faire les pleins et les entretiens des aéronefs et même mener des frappes militaires directes. La divulgation embarrassante et la mise en lumière indésirable d'une alliance militaire secrète qui aurait considérablement renforcé les capacités stratégiques d'Israël visà-vis de la République islamique.

Puis à nouveau en 2013, les responsables israéliens se sont plaints à l'administration Obama pour des fuites provenant d'agents de l'administration que l'aviation israélienne avait frappé une base militaire près de la ville du port syrien de Lattaquié. Les Israéliens ont dit que la fuite était  « scandaleuse » et ont amèrement a noté qu'elle n'était pas la première que les responsables de l'administration avaient lié publiquement Israël à des attaques visant à empêcher les armes de tomber entre les mains des terroristes du Hezbollah. Les responsables israéliens ont été délibérément discrets sur leur implication car leur silence a amené Assad, le Hezbollah et l'Iran de feindre l'ignorance concernant l'implication d'Israël et une option de la non-réponse. Mais les fuites attribuant les attentats en Israël placé l'axe du mal chiite-alaouite dans un coin et considérablement renforcé une situation déjà explosive. Les Israéliens étaient embarrassés pour expliquer la défaillance inexplicable de l'administration du jugement et aucune explication logique n'était jamais venue.

Et l'année dernière, un fonctionnaire de haut niveau de l'administration – considéré par certains comme Deputy National Security Advisor Ben Rhodes – a révélé à Jeffrey Goldberg de l'Atlantique l'état branlant des relations entre l'administration Obama et Israël et pour faire bonne mesure, a lâché avec un torrent de méchanctés péjoratives pour désigner l'élu qui se trouve à la tête d'Israël, la plus notable étant « poule mouillée. » Les ennemis d'Israël, dont l'Iran, ont pris note de la mascarade de l'alliance et des commentaires qui sont non seulement inférieurs à la confiance d'Israël à Obama, ils affaiblissent la position des négociations de l'administration par rapport à l'Iran, transmettent l'impression aux Iraniens que les Israéliens sont des beaux-parleurs et ne mèneront aucune action et que les mollahs n'avaient rien à perdre en jouant la partie âprement. Pourquoi l'administration chercherait à porter atteinte à sa propre négociation dont la position reste encore un mystère.

Alors que les pourparlers du groupe 5 + 1  s'éternisent, il est devenu de plus en plus évident que l'administration Obama  a l'intention de signer un accord qui permettra les iraniens à garder leurs centrifugeuses et de conserver intacte leur infrastructure à Arak et Parchin. Effort perfide de l'administration de dissimuler ses termes; il sert simplement à renforcer les craintes d'une capitulation tous azimuts, empêchant le premier ministre Benjamin Netanyahu de  venir le 3 mars pour faire son  discours à la session conjointe du Congrès des États-Unis pour beaucoup sera plus pertinent.

En janvier 2013, le candidat d'Obama au Secrétariat à la défense, Chuck Hagel, a subi un processus de nomination pénible, embarrassant,très douloureux-à-regarder plutôt que sur la substance des questions discutées. Mais il y avait un point en particulier au cours des audiences qui justifiait l'examen à la lumière des récents événements entourant la trahison d'Israël de  et de la soumission à la République islamique par Obama.

Lors d'un échange avec le sénateur Saxby Chambliss, Hagel a demandé un certain nombre de questions pointues concernant la politique américaine sur l'Iran. Hagel a glosé dessus et a ensuite déclaré qu'il « supporte la position forte de confinement du Président. » Après quelques instants, il lui a été remis une note et il a révisé ses déclaration en indiquant qu'il « s'était mal exprimé » lorsque qu'il a caractérisé la position du Président sur le confinement, notant que le Président n'avait pas « de position sur le confinement ce qui signifie sans doute que l'administration mettait l'accent sur la prévention.

À l'époque, certains, dont cet écrivain, croyaient que la déclaration erronée de Hagel était une simple gaffe, partie d'une série de gaffes embarrassantes que durant 7,5 heures de témoignage. Toutefois, en réexaminant son témoignage, je suis venu à croire qu'il exprimait en effet les vues de Obama sur l'Iran avec candeur et sa rétractation n'était pas un décharge de responsabilité politique mais plutôt une tentative (un peu maladroite) pour cacher au Comité les véritables intentions de Obama à l'égard de l'Iran .

Obama croit qu'un Iran nucléaire est une cause entendue et il a écarté l'option militaire. Son unique but maintenant c'est de s'assurer que l'Iran n'acquiert pas une bombe, alors qu'il est encore Président, mais il soucie peu des choses qui se passeront après son départ. Aussi, il s'efforce d'atteindre au moins un succès de politique étrangère dans des cloaques d'échecs. À cette fin, sa stratégie de négociation est facile à évaluer. Donner à la partie iranienne tout ce qu'elle veut allégement des sanctions et  possibilité de créer encore plus de méfaits régionaux sans trop d'ingérence américaine en échange d'une promesse de ne pas produire une bombe nucléaire dans les deux prochaines années, de donner ou de prendre quelques mois.

Obama appelle souvent le terme autres banalités de « cuirassé » pour décrire l'alliance américano-israélienne, mais ses slogans sont dépourvus de toute signification et sont aussi insipides comme sa stratégie sur l'Iran. En vérité, Obama ne recèle rien d'autre que du mépris pour l'Etat juif et établirait plutôt la détente avec la République islamique, la nation responsable qui soutient la négation de l'Holocauste, aidant Assad, à porter atteinte à la souveraineté territoriale du Liban, inspirant un coup d'État au Yémen et accomplissant des actes  terroristes    sur les cinq continents.

Le 3 mars Benjamin Netanyahu d'Israël est désigné pour s'adresser à une séance spéciale conjointe du Congrès. Joel B. Pollak de Breitbart a qualifié le discours comme peut-être "le plus important discours sur des affaires géopolitiques depuis les remarques de Reagan au mur de Berlin en 1987." Cette appréciation est exacte. L'Iran, dirigé par ses mollahs apocalyptiques, des religieux fervents, représente aujourd'hui l'unique et la plus dangereuse menace pour la paix mondiale et la stabilité, bien davantage que ceux de Poutine et de la Russie. Le chaos et la conflagration dont nous sommes les témoins actuellement dans le Moyen-Orient d'aujourd'hui ressembleront à un simple jeu d'enfant comparé à ce qui se passera si Obama parvient à réaliser une mauvaise affaire avec les mollahs. Immédiatement il n'y a plus maintenant, que Netanyahou et le Congrès qui sont les seules embuches qui se dressent sur son chemin.

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