Les gauchistes israéliens veulent des pourparlers de paix, les Palestiniens eux appellent à la guerre

Par Ryan Jones

http://www.israeltoday.co.il/NewsItem/tabid/178/nid/24851/Default.aspx

Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

Des manifestants israéliens de Gauche se sont réunis à Tel Aviv samedi exigeant la fin de la guerre de Gaza de cet été et le début des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. Malheureusement, les "partenaires de paix" d'Israël, les palestiniens chantaient une une chanson différente.

La guerre de Gaza n'est encore entièrement conclue; elle a été caractérisée par une large unité de l'opinion publique israélienne. A Gauche comme à Droite de l'échiquier politique israélien, presque tout le monde a reconnu la justesse de la lutte contre l'infrastructure terroriste à Gaza. Mais les antagonistes de la politique israélienne diffèrent grandement de ce qui doit être tirées des leçons de cet embrasement.

Beaucoup insistent à Droite que la guerre de Gaza est encore une nouvelle démonstration de la raison pour laquelle Israël ne doit pas répéter l'erreur du désengagement de Gaza de 2005, en facilitant la création d'un Etat palestinien indépendant en Judée et Samarie (la soi-disant «Cisjordanie»).

A Gauche, des voix demandent au gouvernement Netanyahu de profiter de l'unité nationale actuelle et du fort coup porté au Hamas de se réengager dans les négociations de paix sérieuses et directes avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas .

Ces voix se sont faites entendre avec une certaine force ce week-end à Tel Aviv .

Les orateurs les plus radicaux s'adressant à la foule qui remplissait la Place Rabin et ont essayé d'imputer la guerre de Gaza, au Premier ministre Benjamin Netanyahu et son incapacité à "faire la paix" en n'acceptant pas les demandes arabes aux négociations, des pourparlers des Etats Unis, précédentes. " Quand il n'y a pas de paix la guerre arrive," slogan lu sur des panneaux et banderoles portés par de nombreux participants.

Des critiques les plus raisonnables, comme celles du chef de l'opposition Isaac Hertzog (travailliste), ne font pas porter la violence récente à Netanyahu, mais insistent sur le fait qu'il sera tenu responsable si la guerre ne conduit pas à de nouvelles négociations.

Comme d'habitude, ni Herzog, ni les antagonistes enragés prenant la parole sur le podium à Tel-Aviv samedi n'ont prêté aucune attention à ce qu'ont dit les Palestiniens eux-mêmes.

Une vidéo postée sur YouTube deux semaines plus tôt par une branche du propre parti de M. Abbas, le Fatah, a réaffirmé la décision du mouvement à un retour à la «guerre ouverte» contre «l'ennemi sioniste».

La semaine dernière, le Fatah sur sa page officielle de Facebook s'est vanté que le mouvement a au cours des décennies tué beaucoup plus de Juifs que le Hamas , qui jouit maintenant d'une popularité croissante en Cisjordanie pour sa lutte déterminée et violente contre Israël.

Abbas, a été longtemps présenté comme un «modéré» et le véritable partenaire de paix, n'a pas réussi à condamner ou à se distancier de ces déclarations par ailleurs.

En fait, l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, via son porte-parole officiel à la TV, a signalé sa complicité dans le nouveau ton, plus violent du Fatah. Un clip musical à succès appelant les habitants de Gaza et tous les Palestiniens à se sacrifier pour le prix ultime de détruire complètement Israël a été diffusé de nombreuses fois à la télévision palestinienne au cours des dernières semaines.