Il n'y a aucune équivalence morale mais Netanyahu doit agir maintenant

Par Isi Leibler

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Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

Les mots de la parasha de la semaine dernière résonnent haut et fort, comme nous les lisions la description  du prophète non juif, Balaam le « peuple qui habite seul n'est pas compté parmi les nations» ».

Nous avons tous été traumatisé par les événements du mois passé. Apeine   avions-nous digéré la tragédie choquante de l'enlèvement brutal et du meurtre des trois adolescents et avoir été confondus par la dignité exceptionnelle de leurs parents tourmentés, nous avons été stupéfaits d'apprendre l'assassinat barbare d'un jeune arabe par des Juifs.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a condamné l'acte immédiatement, avant même de connaître le motif ou les tueurs.

Le Président américain Barack Obama a quelque peu mis en sourdine l'enlèvement et le meurtre des trois israéliens  et ne les a condamné que seulement 18 jours plus tard, lors de la découverte de leur corps. Pourtant lors du meurtre de Muhammad Abu Khdeir, il a dénoncé l'acte d'une manière très provocante, insinuant que c'était encore un autre acte dans un cycle de violence.

Comme prévu, l'explosion d'indignation d'Obama a ouvert la voie à des condamnations similaires du monde entier, et aucune sympathie pour le meurtre des jeunes n'est reprise par application de l'équivalence morale de la société démocratique d'Israël et de la culture terroriste palestinienne du « martyre ».

Ceci a contribué dans une large mesure à l'escalade de l'atmosphère d'extrémisme et de violence contre les Israéliens parmi les Palestiniens.

Une société n'est pas jugée par les actes d'assassins individuels et isolés, mais sur la façon dont le peuple et ses dirigeants répondent à de tels actes et de savoir si un état de droit est appliqué.

Contrairement à la réponse de Netanyahu, le Président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné les enlèvements cinq jours après l'événement et que par suite d'énormes pressions externes. Mais la majeure partie de ses remarques ont été une critique des Forces de défense israéliennes pour leurs méthodes de localisation des victimes kidnappées. Il n'a certainement pas critiqué les célébrations macabres qui ont balayé la rue palestinienne dès que le sort des jeunes enlevés a été connu. Les médias contrôlés par l'AP ont été particulièrement répugnants quand il ont raillé l'enlèvement des adolescents juifs et ont fièrement diffusé des scènes d'enfants palestiniens affichant des saluts de victoire à trois doigts pour les trois jeunes Israéliens. Le 5 juillet, le Fatah, dirigé par Abbas — a posté la menace suivante: « fils de Sion, c'est un serment au Seigneur des cieux: préparer tous les sacs que vous pouvez pour les parties de vos corps. … Nous souhaitons que votre sang  devienne des rivières".

Alors que les Israéliens n'entraveraient jamais la police d'appréhender les meurtriers, les fonctionnaires de l'autorité palestinienne et le Hamas ont exhorté les Palestiniens de refuser aux policiers et soldats les renseignement pouvant mener à l'arrestation des tueurs.

Ceci est en contraste avec la révulsion universelle, l'horreur et l'indignation exprimés à tous les niveaux de la société israélienne, quand on a appris que des Juifs étaient responsables de l'assassinat bestial de l'adolescent Abu Khdeir. Chacun des membres de la Knesset a condamné le meurtre abominable.

Au milieu de sa période de deuil, la mère endeuillée Rachel Fraenkel a publié un communiqué pour dire que " cela un acte horrible. Il n'y a aucune différence entre le sang et le sang. Un meurtre est un meurtre. Il n'y a aucune justification et aucune expiation pour un meurtre." Comparez ceci avec la réponse de la mère de l'un des assassins présumés du Hamas: « Si mon fils a fait cet actei, je suis fière de lui. » De tels sentiments sont couramment exprimés par les mères de « martyrs » engagés pour tuer des Juifs et reflètent la culture palestinienne de haine et de mort.

Netanyahu a envoyé ses condoléances à la famille d'Abu Khdeir, leur assurant que « les auteurs de ce crime horrible affronteront la gravité pleine de la Loi ». Le Maire de Jérusalem Nir Barkat personnellement a rendu visite à la famille et même organisé pour les parents des victimes juives de rendre visite et de transmettre leurs condoléances. Contrairement aux terroristes palestiniens, les auteurs de ce crime ne seront pas remis en liberté conditionnelle, ni salués comme des héros, ni n'auront de places publiques et des clubs de football, portant leurs noms ou recevront des pensions de l'état ainsi que leurs familles, ces pensions financées par les contribuables américains.

S'il est compréhensible qu'une vague de révulsion contre une société palestinienne qui exalte le terrorisme s'est produite à la suite de l'enlèvement, il est impératif que le gouvernement contienne des débordements extrémistes et adopte des règlements plus sévères pour prévenir le racisme et l'intolérance de l'impact sur la vie des Arabes israéliens fidèles.