"L'échec objectif" du traitement de l'appel de l'ado kidnappé

Les investigations du groupe de travail des forces spéciales confirment la découverte du mauvais traitement de l'appel sur la ligne d'urgence de la police passé par l'adolescence enlevé, Les enquêteurs recommandent de prendre des mesures disciplinaires contre les officiers qui ont confondu l'appel avec une farce • « Il y a eu un échec objectif, mais sans aucune malice», dit la source policière.

Itsik Saban

http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=18437

Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

Des mesures disciplinaires peuvent être prises contre les officiers qui n'ont pas réussi à gérer appeler la ligne d'urgence de la police [Illustration]

Le groupe de travail spécial nommé par la police israélienne pour enquêter sur la mauvaise gestion de l'appel lancé par l'un des adolescents israéliens enlevés sur la ligne d'urgence de la police peu de temps après l'incident, a présenté son rapport intérimaire jeudi au commissaire de police Yohanan Danino.

une source au courant du rapport de police a dit: "Il y a eu un échec objectif dans ce cas, mais il n'y avait aucune malice," .

Gil-ad Shaer, Eyal Yifrach et Naftali Frenkel ont disparu depuis le 12 Juin, la dernière fois qu'ils ont été vu il faisait de l'auto-stop pour rentrer à la maison de Kfar Etzion. L'un des adolescents a pu appeler la ligne d'urgence de la police autour de 22h25 jeudi, et la chronologie de l'incident, établie par l'armée israélienne, suggère que l'appel a été fait quelques instants après que les trois ont été enlevé.

L'appel a été reçu par un policier débutant, qui a hésité à réagir à cet appel et a alerté ses superviseurs du message, mais ils n'ont pas trop à réaliser qu'il y avait un enlèvement réel en cours.

L'enquête, dirigée par le Brig. Général Moshe Bareket, commandant de l'Unité de la Direction des opérations de police, a constaté que si l'officier subalterne a suivi le protocole en alertant ses supérieurs, le traitement de cellei-ci constituait une défaillance opérationnelle.

Les deux, un homme et une femme, sont des policiers chevronnés possédant une vaste expérience dans le traitement des appels au centre de police d'appel d'urgence. Selon le rapport, l'agent féminin a écouté l'appel une fois qu'elle a été alerté et a alors demandé à son collègue de l'écouter ainsi, cette fois sur un haut-parleur.

L'enquête a conclu après que, les deux officiers aiet écouté l'appel qu'ils ont tenté de retracer le numéro et de le rappeler à plusieurs reprises, mais une fois qu'ils n'ont pas réussi à le faire, ils ont conclu qu'il s'agissait d'un appel fantaisiste. En tant que tel, l'appel a été rejeté, et aucun suivi n'a été ordonné.

Le groupe de travail a recommandé que des mesures disciplinaires soient prises contre ces deux superviseurs.

Un officier de police a dit à Israël Hayom que le centre d'appel d'urgence de la police a traité de nombreux appels fantaisistes la nuit de l'enlèvement - un fait qui a pu conduire à la mauvaise gestion de l'appel de l'adolescent.