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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Abbas l'imposteur, Obama le faux, et un processus de paix bidon

29 Mars 2014 , Rédigé par mordeh'ai

Dans un délai d'un an, lorsque ces faux pourparlers de «paix» ne seront plus qu'un lointain souvenir, sur qui le monde reportera la faute pour ce conflit qui se poursuivra - Abbas la «victime» ou Netanyahu "l'intransigeant"? Devons-nous même le demander? Tout cela au nom de ... quoi?

 

Par Jeremy Havardi

http://www.thecommentator.com/article/4844/phony_abbas_phony_obama_phony_peace_process

Adaptation de Mordeh'aï pour malaassot.com

 

Netanyahu-abbas_2529999b Vous devez vous en remettre à Mahmoud Abbas, il sait vraiment comment jouer le jeu du processus de paix. Pour ceux qui ne le savent pas, les règles sont assez simples. Le leader palestinien accepte les pourparlers à la demande du gouvernement des USA, mais avant qu'ils ne commencent, il exige des concessions déraisonnables sans réciprocité.

 

Il persuade Washington qu'il est un modéré, malgré un bilan effroyable de corruption et d' l'incitation. Il continue ensuite à rejeter lignes rouges d'Israël, une par une, y compris celles  qui sont les plus vitales pour mettre fin à ce conflit. Il menace enfin de torpiller les pourparlers à moins que plus de concessions ne sont faites, mais a l'audace de blâmer les Israéliens s'ils refusent.

 

Examiner ce qui s'est passé jusqu'à présent. Abbas a accepté à contrecoeur de prendre part aux pourparlers  parrainés par Washington mais seulement après qu'Israël libére des dizaines de terroristes de prison.

 

Aucun homme politique ne sourcilla, même si cette demande illustrait une glorification de la violence maladie omniprésente dans la société palestinienne.Washington a ensuite traité Abbas avec des gants, et intronisé comme le leader le plus modéré qu'Israël n'ait  jamais eu en face de lui. Ajoutant l'insulte à l'injure, Obama a alors averti qu'Israël risquait l'isolement et le boycott diplomatique si il ne réussit pas à adopter une «opportunité unique pour la paix» .

 

Mais considérez combien tout cela est illusoire. Comme son prédécesseur infâme, Abbas continue de s'accrocher à l'idée d'un «droit de retour» palestinien, une demande qui, si elle est appliquée, conduirait à la destruction d'Israël.

 

Deuxièmement, il a clairement fait savoir qu'il ne reconnaîtra pas Israël comme un Etat juif, en dépit du fait que cette reconnaissance est partagée par les pays et les institutions internationales à travers le monde.

 

Troisièmement, il aurait exclu d'accepter une "fin du conflit" clause dans l'accord-cadre, jetant un doute sur la raison pour laquelle ces discussions se déroulent. Après tout, pourquoi Israël devrait-il créer un Etat palestinien si le conflit  continue par la suite? Son insistance que les Palestiniens contrôlent la vieille ville de Jérusalem est tout aussi impossible à accepter. Pourquoi un gouvernement israélien quel qui soit remettrait le Mont du Temple à ceux qui ont passé des années à profaner les lieux saints juifs?

 

Il est clair que les dirigeants palestiniens veulent des concessions israéliennes sans rien offrir en retour. Le dirigeant palestinien n'est donc pas un Mandela ou un Sadate. Il s'agit d'un Arafat avec de bonnes relations publiques. Pire encore, son attitude de refus est soutenue par la Ligue arabe, dont l'approbation récente de positions des lignes dures sur Jérusalem, les imolantations et la libération de prisonniers est un camouflet pour John Kerry.

 

Mais au lieu d'être puni pour son intransigeance exaspérante, Abbas a été récompensé. Kerry a déjà insisté sur le fait que la clause de reconnaissance mutuelle est un élément essentiel de tout cadre. Puis, il y a seulement une quinzaine de jours, il a changé sa position. Maintenant, c'est Netanyahu qui fait une «erreur dans le processus diplomatique» pour son insistance sur cette clause

 

Apparemment, Kerry a fait remarquer, que la question de l'identité juive d'Israël a été résolu en 1947. Mais ce sont les Palestiniens qui refusent d'accepter la souveraineté juive, et non Washington ou  l'ONU.

 

Plutôt absurde, Kerry a invoqué l'acceptation apparente de Yasser Arafat "qu'il (Israël) serait un Etat juif". Mais Arafat a ostensiblement rejeté l'offre d'une solution à deux Etats, tandis que son langage modéré était une ruse pour tromper l'Occident. Selon Jen Psaki du Département d'Etat, Obama cherche maintenant à "réduire les écarts entre les parties" une tâche clairement mémorable.

 

Mais avec des Palestiniens qui refusent de bouger sur chaque question en vue, ce sera sûrement Israël qui portera le poids de la pression des États-Unis.

 

Encouragé par les conciliateurs de Washington, Abbas a demandé encore plus de concessions.

 

Après avoir torpillé efficacement les pourparlers, il offre maintenant de les étendre mais seulement sous certaines conditions.

 

Selon l'agence de presse palestinienne Ma'an, il veut qu'Israël libére les prisonniers et aussi de mette en œuvre un gel des constructions dans les implantations. Tout cela malgré le fait que le conflit se poursuivra peu importe ce qui est convenu dans les négociations. Naturellement, si Israël refuse, Abbas peut dire à un monde crédule que la «ligne dure» de Netanyahu est à blâmer.


 

Dans le même temps, il peut garder intact le récit palestinien de la victimisation et la perfidie Ouccidentale qui a gardé son peuple prisonnier depuis tant de décennies.

 

Voici le point final. Dans un délai d'un an lorsque ces négociations ne seront plus qu'un lointain souvenir, qui le monde rendra responsable de la pérénité de ce conflit  - la «victime» Abbas ou «l'intransigeant» Netanyahu? Devons-nous le demander?

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