L'équipe de Livni fait preuve de créativité: échanger des villes arabes israeliennes contre des blocs d'implantations!

Par: Yori Yanover

http://www.jewishpress.com/news/breaking-news/livni-team-thinking-out-of-the-box-swap-israeli-arabs-for-settlers/2014/01/01/

Adapté par Mordeh'aï pour le blog malaassot

La ville arabe d'Umm al-Fahm fait partie intégrante d' Israël moderne, démocratique . Une nouvelle proposition serait de la rajouter à l'Etat palestinien, en échange des «blocs de colonies», qui seraient eux ajoutés à Israël
Crédit Photo: Moshe Shai/Flash90

Une source israélienne proche des négociateurs de paix a dit au Maariv qu'Israël a proposé aux États-Unis un échange de population avec l'État palestinien qui ne nécessitera pas de transfert physique.

L'idée est de remettre le "triangle arabe", où environ 300 000 Arabes israéliens vivent aujourd'hui dans la vallée du Sharon (près de Netanya), en contrepartie des "blocs de colonies" de Judée et de Samarie, qui comprennent Gush Etzion, la région de Shchem, Maale Adumim, près de Jérusalem et peut-être la région d'Hébron. Un tel échange serait également plus susceptibles d'inclure la vallée du Jourdain.

L'échange proposé ne comprend pas les «avant-postes», qui sont plus dispersés et dont le statut juridique est litigieux.

D'après le ton de l'officiel qui a renseigné le Maariv, il semblerait que l'idée pourrait prendre forme en ce moment, car elle est beaucoup plus susceptible d'être adoptée par une majorité des Juifs israéliens. C'est le plus grand titre de gloire est le fait qu'il retire «seulement» 100-150000 colons de leurs maisons, un nombre qui pour de nombreux Israéliens pourraient vivre avec. Ce nombre a été véhiculé par les services du Ministre de la Science Yaakov Perry ces derniers jours,  l'inévitable "sacrifice douloureux" que l'Etat juif doit endurer pour l'amour de la paix.

Kerry pourrait être tenté de considérer cette idée en public, même s'il ne finit pas par l' endosser, car elle ferait appel à l'aile droite en Israël ainsi qu'aux Etats-Unis moins ou des gens se sentiraient atteint, car Israël se serait débarrassé d'une partie importante de sa minorité ethnique qui aurait pu menacer le caractère juif de l'Etat (Rappelez-vous la bombe démographique à retardement? Il ne t ient pas compte, que la natalité arabe a diminué, mais cela sonne toujours bien).

La dernière fois que cette idée a été envisagée, par l'actuel Ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, il a soulevé une même réaction très négative de colère de la gauche, et des Arabes israéliens, qui accusent Lieberman de racisme.

Difficile à dire pourquoi le déracinement physique des juifs n'est pas considéré comme du racisme, mais simplement sert à redessiner la frontière, à l'ouest d'une zone plutôt que du racisme.

Bien sûr, la principale raison pour laquelle les Arabes du Triangle détestent cette proposition, et sans doute la méprisent encore plus, c'est parce qu'ils se sentent lésés: pourquoi passer d'une démocratie occidentale à un tiers-monde de l'OLP et plus tard du la dictature Hamas?

En outre, les 100 à 150000 colons et leurs proches ne seront pas séduits par la partie d'expulsion;

Et, bien sûr, les négociateurs palestiniens détestent parce que, quand c'est juste, ils disent que celà favorise Israël, légitimant la hausse d'un demi-million de colons juifs, tandis que dans le même temps elle aide à le décharger d'un problème de la vieille sécurité du Tiriangle arabe.

À mon humble avis, et bien que je reste certain de l'inutilité de l'effort de Kerry, du début à la fin, je dois admettre que c'est exactement le genre d'issue en dehors des sentiers battus qui stimulerait la solution quasi-défunte des deux-états.