La Maison Blanche oeuvre pour contrecarrer les échanges entre le Congrès et Netanyahu sur l'Iran

L'administration Obama craint que les mises en garde de Netanyahu sur l'Iran se traduisent en action par le pouvoir législatif • Les Sénateurs sont concernés par l'assouplissement des sanctions contre l'Iran par l'Administration afin de faciliter les pourparlers.

Israel Hayom Staff http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=12827

Adapté par Mordeh'aï pour le blog malaassot.com ©5774 

Mercredi, le magazine Foreign Policy a rapporté sur son blog que l'administration Obama tente de prendre à contre-pied l'effort mené par le Congrès pour renforcer les sanctions contre l'Iran,

Le blog a dit que lors d'un récent briefing classifié, que la Sous-secrétaire aux affaires politiques, Wendy Sherman a cherché à calmer les représentants qui ont exprimé leur préoccupation au sujet de la volonté de l'administration de tenir des pourparlers avec l'Iran sur son programme nucléaire, le premier tour de ce qui s'est achevé la semaine dernière. Selon le blog, les législateurs "ont paru apaisés» par Sherman, qui est le négociateur en chef américain dans ces pourparlers.

La semaine dernière, plusieurs sénateurs américains ont exprimé leur préoccupation quant à la volonté de l'administration d'envisager un assouplissement de certaines sanctions comme un moyen de faciliter les négociations, en particulier après que les négociateurs aient salué la prétendue souplesse de l'Iran. Plusieurs sénateurs républicains ont dit qu'ils voudraient imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran. Le sénateur Marco Rubio (R-FL) allait même jusqu'à proposer une nouvelle résolution contre l'Iran, disant qu'on ne pouvait pas faire confiance à l'Iran.

" Personne ne devrait être impressionné par ce que l'Iran semble avoir mis sur la table à Genève", a déclaré Rubio. "Téhéran a manqué à sa parole beaucoup trop de fois pur lui faire confiance.A cause de son mépris total pour les accords internationaux antérieurs, nous devons prendre une position ferme dans toutes ces négociations concernant les capacités nucléaires que l'Iran est autorisé à conserver."

En dépit de ces observations, il semble que la rencontre avec Sherman ait été productive. A la veille des pourparlers, Sherman a témoigné devant le comité sur les relations étrangères, du Sénat américain en disant aux législateurs qu'un action unilatérale de la part du Congrès ne serait pas bien accueillie par l'Administration a déclaré Sherman.

"Tout ce que je sais, c'est que les sanctions semblent oeuvrer dans la bonne direction et c'est positif,"  Dutch Ruppersberger (D-MD), le Démocrate qui est le plus ancien membre éminent  du Select Committee on Intelligence, a déclaré à Foreign Policy après la réunion. "Si les sanctions n'étaient pas éfficaces, l'Iran ne tendrait pas la main à ce point."

«J'apprécie que l'Administration nous  brieff et nous à vtiennent au courant de ce qui est à venir et sur ce qui se passe au négociations", le chef de la majorité Eric Cantor (R-Va.) a déclaré au magazine. "Je soutiens pleinement les efforts de mise sous pression et d'assurer qu'il existe une menace militaire viable  afin que peut-être une solution diplomatique puisse se produire ... Je demeure préoccupé par la menace d'actions de l'Iran qui veut poursuivre son objectif de capacité nucléaire et continuerai de participer à surveiller cette question ".

Foreign Policy ajoute que l'American Israel Public Affairs a également été en contact  avec les législateurs, en disant que l'Iran ne doit pas être autorisé à enrichir de l'uranium. " Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) ne parle pas du droit de l'enrichissement", Foreign Policy cite un mémo de l'AIPAC qui a été envoyé au Congrès. "Même s'il y avait eu un tel droit, de vastes décennies de longues violations au TNP de la part de  l'Iran ce dernier l'aurait nié."

BuzzFeed a cité une source disant au Congrès que l'Administration craignait que les mises en garde du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur l'Iran ne se traduisent en actions par le pouvoir législatif. " Face au battage constant des responsables israéliens exhortant les dirigeants du monde à tenir la ligne sur les sanctions tant que l'Iran ne démontera pas entièrement son programme nucléaire illicite, la Maison Blanche a décidé de mettre  un cénacle pour arrêter le Congrès de prendre l'avis du Premier ministre Netanyahu, " un collaborateur de haut rang du Sénat a dit à BuzzFeed. "La Maison Blanche peut informer jusqu'à ce qu'ils deviennent bleu - mais les sénateurs ne sont pas acheteurs de ce que l'administration veut vendre - et ils savent que l'examen d'un nouveau projet de loi sur les sanctions ne servirait qu'à appaiser l'opinion publique américaine et ne serait basé que sur des promesses creuses du parrain du terrorisme mondial !"».